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Avec le Brexit, la bataille pour la sortie de l'anglais de l'UE est engagée !

La langue anglaise s’est imposée au sein des institutions de l’UE, non seulement comme la langue d’usage mais également comme  la langue de référence officielle. C’est une situation de fait et non de droit. Cet état de fait était déjà très contestable lorsque la Grande-Bretagne, gardant toujours un pied dedans et un pied dehors, était un membre hésitant et périphérique de l’Union ; après le brexit, il est proprement burlesque : l’U E devient la seule entité politique multinationale ayant adopté comme langue véhiculaire une langue qui n’est celle d’aucun des pays qui la composent !

C’est une absurdité dont il est urgent de prendre la mesure et à laquelle il importe de remédier sans attendre. Il s’impose donc que, sans le moindre délai, la langue anglaise soit proscrite de tout document officiel de l’UE. Il ne s’agit nullement là d’un acte de rétorsion vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son peuple (qui a bien le droit de choisir son destin comme il l’entend !), mais de corriger une criante incongruité. Il va de soi que des exceptions peuvent être faites pour tout ce qui concerne les négociations entre l’UE et la Grande-Bretagne, mais il serait indécent que la langue anglaise continuât d’être utilisée comme première langue de référence entre représentants des pays membres. Tout élu européen se doit de refuser désormais qu’un texte officiel lui soit soumis et soit débattu dans cette langue. Le poids des (mauvaises) habitudes prises fait qu’il est naturellement impossible que l’anglais ne serve pas longtemps encore de lingua franca dans les relations inter-personnelles au sein des institutions. On entend bien, d’autre part, les objections pratiques, économiques, bureaucratiques de tous ordres qui ne manqueront pas d’être opposées à la mise en œuvre d’une telle mesure. Mais aucun argument technique ou de simple commodité ne peut prévaloir contre une nécessité qui touche à l’identité même de l’Union européenne (si tant est que ceux qui s’en font les hérauts croient qu'elle en ait une).

Maurice Pergnier  (24/06/2016).

 

La bataille pour le français a déjà commencé à Bruxelles !

Le mercredi 25 avril, Philippe Léglise-Costa, représentant français auprès de l’Union européenne, a claqué la porte d’une réunion à Bruxelles pour une absence de traducteur. Le Comité des représentants permanents de l’Union européenne s’était réuni pour débattre du budget de l’UE, mais sans prévoir de dispositif de traduction. Philippe Léglise-Costa aurait alors quitté la séance, car sans interprète, les débatteurs utilisent exclusivement l’anglais.

La politique de la chaise vide pratiquée par l’ambassadeur de France auprès de l’Union européenne, Philippe Léglise-Costa, pour protester contre la tenue de discussions du Conseil en anglais sans traducteurs à Bruxelles est à encourager et à féliciter.

De son côté, lors de sa conférence de presse à Bruxelles, le vendredi 23 mars, Michel Barnier s’est pour la première fois exprimé seulement en français devant les journalistes.

Suite au Brexit, il importe en effet plus que jamais de mettre fin à l’unilinguisme anglo-américain à Bruxelles en mettant sur la table du Conseil européen la question du français et des autres grandes langues nationales telles que l’allemand, l’espagnol et l’italien.

L’Union européenne est de loin la zone la plus anglicisée du monde. Les administrations nationales reçoivent des documents en anglais et sont tenues de répondre en anglais. La toute nouvelle réglementation européenne SERA-Partie C vise à imposer l’anglais comme unique langue de communication entre les pilotes privés français et les six principaux aéroports de France métropolitaine.

On ne compte plus les diplomates français qui, contrairement à leurs collègues québécois ou africains, affichent des messages d’absence uniquement en anglais.

De Gaulle disait : « Le snobisme anglo-saxon de la bourgeoisie française est quelque chose de terrifiant. […] Il y a chez nous toute une bande de lascars qui ont la vocation de la servilité. Ils sont faits pour faire des courbettes aux autres. »

Charles De Gaulle et la bourgeoisie française anglo-américanisée

Le français est en péril non seulement à Bruxelles, mais en France même, lorsque l’on voit six grandes enseignes françaises lancer une opération de promotion « French Days », une réplique du « Black Friday » américain.

Quant à Génération identitaire, sous prétexte que l’action « Defend Europe » était européenne, ils n’ont rien trouvé de mieux que d’afficher leur message anti-migrants à l’Europe en anglais au col de l’Échelle, comme si le français n’était pas une langue européenne plus que suffisante en elle-même, et comme si la seule langue internationale n’était pas, en fait, la traduction, selon Umberto Eco.

La France vit à l’époque de la « Loire Valley », de « Lorraine Airport », des revues scientifiques subventionnées par le contribuable qui refusent les articles en français, des grandes écoles et des universités enseignant en anglais, de l’Eurovision en anglais, des Jeux olympiques de Paris en anglais sur la tour Eiffel, de l’armée française arrimée à l’OTAN subissant l’anglais comme seule langue de travail, du commissaire Pierre Moscovici tançant ses collègues français sur les questions budgétaires en anglais au nom de la Commission.

Quant à Macron, il s’exprime trop souvent en anglais à Berlin, à Davos ou à Versailles, mais il veut lancer en même temps l’ambitieux projet de l’« Institut international de la francophonie », en restaurant pour 200 millions d’euros le château de Villers-Cotterêts, haut lieu de l’ordonnance de François Ier faisant, en août 1539, du français la langue administrative et juridique du royaume.

Plusieurs associations de défense du français sont sorties du bois pour que l’anglais disparaisse comme langue de travail de l’Union européenne après le 29 mars 2019, car l’Irlande a choisi l’irlandais comme langue de communication avec l’Union européenne, et Malte le maltais.

Cela signifie que lorsque le Royaume-Uni sortira de l’Union européenne, l’anglais, au regard des textes en vigueur (un pays, une langue), perdra automatiquement son officialité. L’affaire semble bien se présenter pour le français sur le plan juridique, car les documents fondateurs ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité. De plus, en 2050, la France comportera 78,9 millions d’habitants et les locuteurs francophones dans le monde atteindront la barre des 700 millions.

La France souhaite-t-elle faire du français la langue de l’Europe ou préfère-t-elle devenir une colonie américaine, une seconde Louisiane ? Tout dépendra de la volonté des Français, à l’origine de l’idée européenne.

Marc Rousset

Économiste​, Ancien haut dirigeant d'entreprise

Source : bvoltaire.com, le jeudi 3 mai 2018



Michel Barnier refuse de parler anglais. « Je parlerai français ».

Enfin, un Français avec des couilles ! Avec, en plus, de la dignité et de la matière grise.  Il en faudrait des millions comme ça, alors que la grande majorité des Français a lâché prise complètement inconsciente de la responsabilité qui leur incombe pour la sauvegarde de notre civilisation. La langue est beaucoup plus qu’un simple instrument de communication, la langue est culture, la langue est « forma mentis’, la langue est civilisation.

Michel Barnier a mille fois raison. Pourquoi l’on ne demande pas, plutôt, à Teresa May et à tous le Britanniques de parler français au sein de l’UE compte tenu du fait que les citoyens ressortissants de la civilisation gréco-latine constituent la grande majorité au sein de l’Union européenne, les anglophones étant une toute petite minorité. Où est la démocratie dans cette imposition forcée de l’anglais ?

Ce que personne ne semble comprendre c’est que dans le contexte des institutions européennes et de toutes les organisations internationales le français est au service de la civilisation gréco-latine de sa forme de pensée, de ses valeurs, de sa sauvegarde et de son identité.

Anna Maria Campogrande



Un signe contre le tout-anglais de J.-C. Junker, président de la Commission européenne !

Il est intéressant de noter que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a utilisé la langue française pour prononcer son discours sur l'état de l'Union, au Palazzo Vecchio, à Florence (Italie), le vendredi 11 mai 2018. 

Il a commencé par dire  :

« We were listening to speeches in English, in Italian, so I feel myself obliged to broaden the spectrum of the linguistic wisdom of Europe and I will express myself in French, not in lussemburghese because I would be the only one to understand what I am saying.»

Traduction : « Nous avons écouté des discours en anglais, en italien, donc je me sens obligé d'élargir le spectre de la sagesse linguistique de l'Europe et je m'exprimerai en français, pas en luxembourgeois, car je serais le seul à comprendre ce que je dis. »

Vouloir élargir le spectre des langues parlées, soit, mais il y a tout de même, là, un début d'air de rebellion face à l'anglais-roi.

À suivre !

La vidéo, ci-après, n'est pas celle du discours sur l'état de l'Union de cette année, mais de l'an dernier, en mai 2017.



L'anglais ne doit plus être mentionné dans les offres d'emplois de la DG

Tous ces petits signes nous montrent qu'il commence à y avoir un début de questionnement sur la politique du tout-anglais au sein de l'UE, mais, bien sûr, ne nous laissons pas endormir par ces frémissements, car l'anglais est bien incrusté, et il faudra beaucoup d'huile de coude  pour parvenir à nous débarrasser de son hégémonie.

Alors, comme M. Daniel De Poli, ici, ne lâchons pas la pression !

De Daniel De Poli, militant :

Je me suis permis d'écrire à (guenther.oettinger@ec.europa.eu, irene.souka@ec.europa.eu, bernard.magenhann@ec.europa.eu), car, après avoir consulté avec intérêt l'offre d'emploi suivante pour un poste de directeur à la Sécurité : https://ec.europa.eu/dgs/human-resources/seniormanagementvacancies/ ; j'ai été étonné de constater que la procédure de sélection pourrait avoir lieu en anglais.

En effet, cette langue n'a plus à être évoquée dans les offres d'emplois dans la mesure où elle disparaîtra des institutions européennes en 2019 et ne sera donc plus, ni langue officielle, ni langue de travail. Cette disparition est due au fait que l'Irlande a choisi l'irlandais comme langue de communication avec l'UE et Malte le maltais.

Cela signifie que lorsque le Royaume-Uni sortira de l'UE en 2019, l'anglais perdra automatiquement son officialité, et cela au regard des textes en vigueur (un pays, une langue). Cette disparition est d'autant plus logique que, dans la nouvelle Union européenne qui naîtra le 30 mars 2019, le poids géopolitique de l'anglais sera quasiment nul.

Il ne sera plus la langue de communication d'aucun pays et ne sera parlé en tant que langue maternelle que par cinq millions d'habitants (les Irlandais). Il a donc vocation à disparaître et ne doit donc plus être mentionné dans les offres d'emplois de la DG.

Les procédures de sélection doivent se dérouler dorénavant dans une des deux langues de travail restantes, à savoir le français ou l'allemand. La phrase en question doit donc être rédigée comme suit dans les prochaines offres d'emploi :
  
« Pour des raisons fonctionnelles et par souci de rapidité, dans l’intérêt des candidats et de l’institution, la procédure de sélection se déroulera exclusivement en français et/ou en allemand. » 

Daniel De Poli
(67 - France)

Bruxelles, le français remplacé par l'anglais ! от Télé-Afrav на Rutube.




Publié par Régis RAVAT le 12 mai 2018

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