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Lettre ouverte d'une Québécoise lasse de l'anglomanie de la France et des Français !

Commentaire personnel d’une auditrice québécoise de France Culture, à propos de : Jeanne d’Arc retrouvée , une série de 5 émissions autour de la nommée Pucelle, une série diffusée dans le cadre des « Grandes Traversées »,  les 6, 7, 8, 9 et 10 août 2018

Projet plutôt bric-à-brac. Et notamment des invités de qualité très inégale.

Illustrations -. Ce jeune homme (qui fait dans la bande dessinée) qui mesure le monde avec conviction à l’aune de son ignorance et de son vocabulaire d’adolescent, et pour qui Jeanne est - ouvrez bien vos oreilles - une « nana fanatique ». Quel extraordinaire N’importe quoi !

Ainsi que ces deux demoiselles qui fantasment avec les odeurs... Persuadées de l'authenticité de leurs certitudes personnelles à six cents ans d'écart ! Ou encore, en particulier, certains participants du 5e « épisode ». 

Bref. Ça tourne trop souvent, précisément, au n'importe quoi. Et ce, en dépit de certains collaborateurs qui apportent une lumière autrement plus solide au sujet. 

Ça ne fait pas très sérieux un documentaire aussi ébouriffé. Pour ne pas dire franchement confus. 

Aussi me vois-je très étonnée que France Culture puisse s’autoriser de la sorte à diffuser des créations à ce point bancales. Et si mal ficelées. 

En dépit, il est vrai, des « bonnes intentions » du producteur de cette Jeanne d’Arc retrouvée

Dommage. Vraiment dommage. Je m’attendais à mieux - beaucoup mieux - de ces neuf heures de réalisation. En conséquence, France Culture m'aura littéralement fait perdre mon temps. Pour une large part. 

On ne saurait réclamer une oreille fidèle et patiente avec des documents d’une qualité aussi discutable. C’est à la limite injurieux. Et profondément irrespectueux de l’auditoire. 

Compétence et professionnalisme, absolument et en tout temps, il me semble que c’est le moins que l’on puisse attendre d’une Institution comme France Culture

 

À l'image de la France, l'anglaisement profond de France Culture !

Eh oui, hélas, à propos de cette série, je dénonce l’« anglaisement » en profondeur de France Culture (à l’image de la France, de manière générale) qui rend cette antenne, autrefois magnifique et de haut niveau, de moins en moins supportable.

Par exemple, la majorité absolue des indices musicaux de la totalité des émissions promeut des créations états-uniennes. Comme si l’univers musical français (populaire de qualité ou classique) ne constituait pas, à lui seul, un univers à nul autre pareil. À l’échelle mondiale.

Même dans cette Jeanne d’Arc dont je vous entretiens ici - ô symbole - une part très massive des pièces musicales retenues sont anglaises… On croit rêver. 

Et puis ce vocabulaire envahissant, et combien pénible : "Podcast", "Playlist", "Mail", "Fail"… Ça n’en finit pas. Jamais. Et ne parlons pas du nombre croissant de participants qui, à l’évidence, ont l’impression de tenir un propos plus intelligent en mettant le plus souvent possible la langue de Victor Hugo et de Pasteur dans le broyeur de... l’intelligence. 

Bref. Même France Culture semble dirigée désormais par des adolescent(e)s qui ne connaissent rien d’autre que la Pop Culture américaine. J’appuie le trait, certes. Mais à peine… 

Et comme s’il n'était pas suffisant de se voir témoins d’une France « fière » de mépriser sa propre langue et sa propre culture, c’est France Culture « en personne » qui maintenant semble avoir honte de l’une des langues les plus riches, les plus raffinées et les plus concises de la Planète. 

Il n’est plus possible - mais vraiment plus - d’aimer cette France qui se déteste !

Comme si elle était, et rien moins, inconsolablement nostalgique de quelque Occupation… 

Ce serait uniquement comique si ce n’était pas si tragiquement ridicule. 

Or, tant qu’à fréquenter des pays anglophones - du Royaume-Uni à l’Australie, par les États-Unis, le Nigeria, la Nouvelle-Zélande et autres… Canada (pour qui le Québec français est une épine au pied qu’il rêve de voir disparaître) -, aussi bien se diriger vers les « authentiques » plutôt que leurs copies franchement burlesques. 

Mettre les pieds en France, désormais, me met hors de moi. Systématiquement. Tout le plaisir procuré naguère par ce pays à la langue et à la culture puissantes et profondes, et où j’ai vécu l’équivalent de cinq années au fil des décennies, a totalement disparu.

France Culture, anglicisation et Jeanne d'Arc

Car dès le pied au sol, nous sommes dans un pays anglophone. Partout, tout le temps, dans la rue, à la radio, à la télé, dans les magazines, dans la littérature. Partout. Tout le temps. Vraiment. Et ce même jusqu’au fin-fond, à l’instar du territoire tout entier de la nation, d’une petite cité du Sud comme Carcassonne. Alors que dans les rues les commerces s’affichent essentiellement dans la langue de Donald Trump - raisons sociales au premier chef ! À l'image du pays tout entier.

En France, c’est anglo partout. À tous les niveaux. Constamment. Et sans jamais désarmer ! La France ? Ou les United Departments of Frenchies People !

S’il avait su combien ses efforts - surhumains - ne produiraient rien d’autre, au final, que ce pays empressé à s’auto-inféoder à grande vitesse à la langue et la culture de Walt Disney et de Facebook, le grand Charles se serait certainement contenté d’aller rejoindre le Maréchal en juin 40. Optant pour le 14 plutôt que le 18. Au moins pour la forme. De résistance… 

La France méritait mieux, infiniment mieux, que la "Frenchie" défraîchie de notre temps. À commencer par ses élites. Qui n’en sont plus. Mais plus du tout. 

J’ai l’impression que la France est morte en novembre 1970.

Le quantième du 9, très précisément. 

Car, c’est on ne peut plus clair, La France n’en a plus rien à cirer. De la France. 

Avec tout l’impact désastreux, absolument désastreux, partout sur la Planète de la Francité. De la Belgique à la Tunisie, de la Suisse au Gabon, de Haïti… au Québec.

Comme si la France n’était plus traversée - ô Grande Traversée - que par un rêve unique : celui de devenir une Louisiane à l’échelle internationale. Celui, en fait, de devenir l’insignifiance même. Pourvu que ce soit in English

Cette France qui - absolu contraire à La Liberté guidant le Peuple - attend fébrilement sa Katrina pour en finir. Une bonne fois pour toutes.

La tragédie, l’invraisemblable tragédie, l’impensable tragédie, c’est que l’« ennemi » en l'occasion n’est pas ailleurs. Il n'est pas embusqué aux États-Unis, en Grande-Bretagne, et moins encore en Allemagne, en Russie ou en Chine. 

L’ennemi loge au cœur même de la France. Partout. Absolument partout. Dans toutes les strates de son existence nationale. 

L’ennemi ? La perte - parfaitement insouciante - de toute Dignité. 

Cette perte qui semble être devenue sa plus grande fierté. 

Et le CSA là dedans, une poupée de chiffon, rien de moins, chargée, somme toute, d'accompagner l'anglicisation En Marche. Quel scandale !

Marie-Louise Morgane
marielouise.morgane(chez)ymail.com
une amoureuse québécoise éconduite avec la plus grande violence par la mère-matrie de ses ancêtres.

 

Et l'anglaisement continue sur France Inter et France Musique !

Le mercredi 25 juillet 2018, comme à l'accoutumée, j'ai écouté la radio vers trois heures du matin, faute de pouvoir dormir convenablement, j’écoute alors France Inter, France Musique, France Culture.

Sur France Inter, il est impossible au cours de l'été, d'entendre une chanson française à cette heure-là. D'ailleurs,  on nous annonce la couleur de l’anglais qui va venir, puisqu’on nous parle de "playlist".

Je note aussi que l'anglomanie ridicule qui consiste (sans doute pour paraître « branché ») à baptiser n'importe quoi d'un terme anglais, n'épargne pas « France musique », qui nous accable chaque matin de son "easy classique".

Pourquoi, à la place de cette irritante expression anglaise diffusée à l'antenne de façon répétitive, ne pas faire plutôt un rappel du nom et du compositeur du morceau de musique classique que l'on nous donne à écouter ?

Lundi 13 août 2018, j'allume la radio. Il était 2h58.

Évidemment, France Inter diffusait une chanson anglo-saxonne. Vient le bulletin d'informations de trois heures. Ensuite, nouvelle chanson : une anglo-saxonne.

Je ferme, je passe à autre chose. J'allume à nouveau la radio, un peu plus tard. Il était exactement 3h51. Bien sûr, c'était encore une chanson anglo-saxonne qui était diffusée.

Je passe sur France Musique : on chantait anglais ! Je passe sur France Culture : on parlait anglais, je crois que c'était une interview de Charlie Chaplin.

Du coup, j'ai éteint et je n'ai plus rallumé par la suite.

Bref, je demande que toutes ces radios publiques soient un peu plus respectueuses de la langue française, que, notamment, elles nomment en français leurs rubriques et qu’elles diffusent de préférence de la chanson en français, ce qui, après tout, devrait aller de soi lorsqu’on a l’honneur de s’appeler France Inter, France Musique ou France Culture.

Étienne Parize, 
(60) Saint-André-Farivillers
http://aquapomu.over-blog.com/​

 

Le CSA, pour le respect de notre langue sur le service public de la radio et de la télévision !

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous écrire, car je me suis connecté sur le site Internet du CSA et ai été choqué par l'affirmation erronée suivante :

« Dans l’état actuel du droit français, une terminologie légale officielle ne peut être imposée aux services de télévision et de radio, qu’ils soient publics ou privés (...). »

Source : https://www.csa.fr/Mes-services/FAQ/Proteger/Le-respect-de-la-langue-francaise  rubrique « Le CSA peut-il faire quelque chose contre l'emploi des anglicismes à la télévision et à la radio ? »

En effet, les services publics - radio et télévision compris - doivent employer les termes français officiels dans leurs communications, comme cela est mentionné dans l'article 11 du décret n° 96-602 du 3 juillet 1996 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000378502

La liberté d'utiliser des anglicismes ne se limite qu'aux personnes privées, mais absolument pas aux services publics, qui ont le devoir déontologique et légal d'employer les termes français officiels.

Il me paraît donc urgent de corriger la page Internet en question en mentionnant le fait que les services publics de télévision et de radio doivent employer les termes français officiels dans leurs communications.

Je me permets de vous apostropher encore, car j'ai constaté une autre erreur sur le site Internet du CSA, sur la page suivante :
https://www.csa.fr/Proteger/Medias-audiovisuels-et-Francophonie/Anglicismes-les-equivalents-francais-recommandes

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, le CSA, diffuserait-il de fausses informations ?

En effet, il est mentionné que « la langue française comporte 10% d'anglicismes. ». Or, ce pourcentage est grossièrement surestimé, car d'après l'Académie française, le français ne comporte que 1,76% d'anglicismes.

Je cite : « Dans l’édition en cours du Dictionnaire de l’Académie française, sur un total actuel de 38897 mots répertoriés, 686 sont d’origine anglaise (soit 1,76 %) (...). »

 Source : http://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue#12_strong-em-anglicismes-et-autres-emprunts-em-strong

  Serait-il donc possible de corriger cette erreur ? Cela donnerait :

  Le saviez-vous ?
  La langue française comporte 1,76 % d'anglicismes.
  Source : 
Académie française

Daniel De Poli,
(67) Illkirch

Urgent, qui plus est, écrire également au CSA pour qu'il n'envoie plus ce courriel chaque fois qu'on lui demande d'intervenir auprès d'un anglomane : 

Réponde type et automantique du CSA pour ne pas agir contre les anglomanes

Protestez à votre tour contre l'anglomanie qui sévit sur les ondes de l'audiovisuel du service public français et demandez, vous aussi, que la page du site disant que l'on ne peut rien faire contre l'emploi des anglicisme, soit corrigée ! 

Et directement auprès de membres du CSA :- olivier.schrameck(chez)csa.fr, memona.hintermann(chez)csa.fr, nicolas.curien(chez)csa.fr

 

Protestons aussi auprès du médiateur de France Télévision !

Écrire au médiateur de France Télévions, M. Gora Patel en allant sur : http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204


Gora Patel, médiateur de France Télévisions et les anglicismes


 

Protestons aussi auprès du médiateur de l'information de France 2 !

Écrire au médiateur de l'information de France 2, M. Nicolas Jacobs
en allant sur : https://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info 


Nicolas Jacobs, le médiateur de France 2 qui ne respecte pas la langue française

 

Protestons aussi auprès du médiateur de Radio France !

Écrire au médiateur de l'information de France 2, M. Bruno Danaes
en allant sur : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/​


Bruno Danaes, médiateur à Radio France et les anglicismes

 

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 20 aout 2018

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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