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Fabius et le Munich linguistique !

La Conférence internationale sur la sécurité, plus connue sous le vocable anglo-américain de Munich Security Conference (MSC), a démarré le samedi 7 février 2015 à Munich, en Allemagne. Elle a été marquée par le projet d'accord entre Kiev et Moscou, porté par l'Allemagne et la France.

Force a été de constater cependant que le représentant de la France, Laurent Fabius, notre ministre des Affaires étrangères, s'y est exprimé en anglais (Angela Merkel, elle, s'y est exprimée en allemand !). Laurent Fabius en anglais, donc, comme pour rappeler que la France n'est plus que l'ombre d'elle même, que ceux qui la gouvernent aujourd'hui sont des serviteurs serviles et zélés de l'atlantisme et de l'Otanisme, c'est-à-dire les partisans de notre future annexion au Grand marché transaltantique.

N'en déplaise à l'oligarchie anglomaquée qui nous gouverne, Kiev fait partie intégrante de l'histoire de la Russie et les Russes disent niet aux désirs des Étatsuniens de vouloir soumettre l'Europe tout entière à leurs schémas idéologiques afin qu'elle serve au mieux leurs intérêts économiques, culturels et militaires.
L'Est de l'Ukraine est très nettement russophone et va le rester avec la bénédiction de la Russie, alors que Porochenko, l'actuel président de l'Ukraine, connu pour être un agent des Étatsuniens, veut faire de l'anglais, comme par hasard, la seconde langue du pays.

C'est l'oligarchie dirigeante des États-Unis d'Amérique qui a mis la guerre en Ukraine, comme elle l'a mise en Irak, en Syrie et en Lybie. Elle a poussé les Européens qu'elle manipule, à faire entrer l'Ukraine dans l'UE, dans l'idée que ce pays entre ensuite dans l'OTAN, c'est-à-dire, dans le système de commandement militaire étatsunien, tout cela pour, au final, venir tacquiner et espionner les Russes à leur frontière.

 

Fabius dans la langue de ses maîtres !

Le manque de volonté de nos politiciens à vouloir arrêter la mise en place de l’anglais partout, dans tous les domaines, est une preuve irréfutable qu’ils sont sous l’influence des Anglo-Américains. Une preuve irréfutable qu’en servant leur langue avec autant de zèle, ils ne font que trahir leur penchant pro-atlantiste dont l’aboutissement sera réalisé par l'annexion de l'Europe tout entière à l’empire étatsunien via le traité transatlantique, un traité négocié en ce moment dans le plus grand secret et en anglais, évidemment.

Dans ces conditions, comment Vladimir Poutine pouvait-il voir les révoltés de la place Maïdan, à Kiev, autrement que comme des gens manipulés, des gens manipulés par l’appareil anglo-américanisé de l’UE, véritable machine à répandre la langue et la culture de l’Oncle Sam, à soumettre l’économie du vieux continent à la mode anglo-ricaine et à placer les armées européennes sous le commandement étatsunien, via leur intégration à l’Otan ? Comment s’étonner, dès lors, que Vladimir Poutine n’ait pas envie de voir ces pseudo-européens s’installer aux portes de son pays avec les missiles, les drones et tout l’arsenal d’écoute et d’espionnage des États-Unis d’Amérique ? En son temps, les Étatsuniens ont-ils accepté que les Soviétiques usent du même stratagème pour s’installer à Cuba, à deux pas des côtes de Floride ?

Dans cette affaire, mine de rien, Vladimir Poutine, a rappelé aux Européens que l’Europe n’était pas un prolongement des États-Unis d’Amérique et que l’Ukraine avait plus pour vocation de promouvoir l’Europe de Brest à l’Oural que de Washington à Kiev.

Un rappel pour nous dire aussi que demain, la Russie, comme la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique francophone, auront leur mot à dire dans les affaires du monde, et pas forcément, comme le fait actuellement l’UE, en anglais, dans le  sillage et au service de Washington !

Pour protester contre le fait que le ministre Laurent Fabius, ait abandonné la langue française à Munich, écrivons au Président de la République :
Et copie au ministre indigne :




Publié par Régis RAVAT le 09 février 2015

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