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15 Février 1839

15 février 1839 est un drame historique réalisé par Pierre Falardeau qui délaissait cette fois le ton satirique qu’on lui connaissait avec ses Elvis Gratton pour se replonger dans une période sombre de l’histoire du Québec. Le film, scénarisé par Falardeau lui-même, revient sur les suites de l’insurrection des patriotes québécois en 1837 et retrace les dernières heures de Marie-Thomas de Lorimier et Charles Hindelang.

Probablement l’oeuvre la plus importante de ce cinéaste, 15 février 1839 est un témoignage sans parti pris sur la soumission du Québec à l’autorité anglaise. Ce film est également un appel à la résistance, dans une Province si esseulé dans un océna d’anglophonie.

Réalisé, dans des conditions de financement épiques par le plus gueulard de nos réalisateurs, ce huis-clos tendu et stressé est un film québécois qu’il faut absolument voir pour conserver et entretenir notre devoir de mémoire.

En 2002, le film a obtenu quatre prix Jutra, ceux du Meilleur acteur (Luc Picard), de la Meilleure actrice de soutien (Sylvie Drapeau), du Meilleur son et de la Meilleure direction artistique. Fait notable: avec pratiquement 170 000 spectateurs en salles, le film de Falardeau a réussi le tour de force de devenir l’un des plus importants succès en salles d’un film d’auteur sans réelle visée commerciale de toute l’histoire du cinéma québécois. Avec Le party (1990) et Octobre (1994), Falardeau complète avec ce film une trilogie essentielle de la résistance québécoise et de la résilience humaine.

 

Un film sur les Patriotes martyrs de 1839

Ce film relate les 24 dernières heures de deux patriotes canadiens condamnés à la pendaison, à la suite de la rébellion des Patriotes en 1837 et en 1838.

Parmi ceux-ci figure François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, un héros canadien-français.

Depuis l'annonce de la peine de mort jusqu'à l'exécution, on partage les dernières heures des condamnés enfermés avec une trentaine de compatriotes accusés (il en fut capturé officiellement 851, dispersés dans plusieurs prisons).

Ils relatent les raisons pour lesquelles ils ont appuyé la révolution et également pourquoi ils appuient toujours la cause et qu'ils sont toujours prêts à mourir pour celle-ci.

Le film est historiquement véridique.

Vu la forte tendance nationaliste du film et du producteur (voir Mouvement souverainiste du Québec), le film n'a pas reçu de subvention ou de crédit d'impôt de la part du gouvernement canadien.

Les révolutions de cette époque (à travers le monde), sous le règne de la reine Victoria, ont toutes été réprimées et les rebelles sévèrement punis (pendaison, exil, torture, saisie des terres et des biens…)

On reproche d'ailleurs encore à cette souveraine de n'avoir que si peu réagi à toutes les révolutions et leurs fondements, se contentant de les écraser et de réprimander le peuple (voir Rapport Durham).




Publié par Régis RAVAT le 22 février 2015

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