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Rachida Dati, ministre de la Culture !

Vendredi 12 janvier 2024, la maire du 7e arrondissement de Paris, Mme Rachida Dati, a été nommée ministre de la Culture, Cette dame n'est pas une inconnue en politique puisqu'elle a été ministre sous Sarkozy et députée européenne.

Elle corresrond bien aux politiciens actuellement en vogue en France : cling cling, sans vision pour le pays, maille à partir avec la justice et pro-anglais.

Nous pourrions relever, toutefois, deux points chez elle qui pourraient être positifs pour la cause que nous défendons :

- C'est une opposante à la maire de Paris, Anne Hidalgo, et puisque nous sommes en procès contre cette dernière au sujet de l'écriture inclusive, peut-être pourrions-nous alors avoir le soutien de la ministre dans cette affaire, ou du moins une déclaration officielle qui condamnerait l'écriture inclusive.

- Née d’un père marocain, elle possède la double nationalité et a de très bonnes relations avec le Maroc. En cela, elle a été décorée en 2010 de l’ordre du Wissam Al-Alaoui, une distinction marocaine réservée aux personnalités étrangères pour leurs services rendus à la nation. À l'heure où le Roi du Maroc est en froid avec le président Macron, à l'heure où ce pays fait de plus en plus de place à l'anglais au détriment du français, souhaitons que la ministre Dati remette un peu de vie à la francophonie marocaine.

  

Rachida Dati, l'anglais pour les petits !

Grâce à Mme Rachida Dati*, maire du VIIe arrondissement de Paris (depuis mars 2008), les bambins de sept écoles maternelles de ces beaux quartiers vont recevoir des cours d'initiation à l'anglais (par des étudiants de l'Université américaine de Paris).

L'ancienne ministre a déclaré à la presse qu'il y avait une très forte demande des parents à  ce propos.

Nous n'en doutons pas un seul instant. Dans les milieux aisés, privilégiés, les certitudes qu'un avenir existe encore pour la langue française ont quasiment disparu, comme, d'ailleurs, les remords et les regrets que le reniement de ce superbe héritage culturel pourrait leur inspirer. D'où le souci de beaucoup d'instruire leur progéniture, aussi tôt que possible, dans la langue dominante de demain, afin de lui donner les meilleures chances de se maintenir au sommet de l'échelle sociale.

Dans son livre Halte à la mort des langues (Odile Jacob, 2000), le grand linguiste Claude Hagège fait observer que lorsqu'une langue est menacée dans une collectivité quelconque, c'est toujours dans la classe sociale supérieure que se trouvent les individus les plus attachés à sa perte.

Les milieux d'affaires qui aspirent à la supranationalité néolibérale et qui œuvrent activement à l'avènement du (mythique) « village global » - c'est-à-dire d'un vaste marché unique qui ne reconnaît plus à l'échelle planétaire que le règne de l'argent, délégitimant les fonctions nationales de souveraineté, de régulation et de transfert - savent bien qu'il existe une culture mondiale de la jeunesse sous étroite hégémonie anglo-saxonne qui sert à merveille leur objectif.  Ils ne manquent pas une occasion d'en tirer profit (une immense industrie est désormais vouée à la satisfaction des prédilections juvéniles, en particulier dans le domaine de la musique rock et de ses dérivés), d'exploiter le penchant des jeunes gens pour la langue anglaise, seule capable, à leurs yeux, de satisfaire leur goût pour le nomadisme, de favoriser leur promotion sociale, celle de Wall Street et de l'élite marchande qui les fascinent, celle de la grande réussite financière à laquelle ils sont invités à aspirer. Ils aiment beaucoup, même en France dans la conversation courante, faire usage (et étalage) de mots anglais. C'est, à leurs yeux, le signe de l'excellence, de la nouveauté, de la modernité, de l'avenir, de l'ouverture aux autres et au monde, mais aussi celui de leur supériorité sur leurs aînés.

Si ces derniers témoignent encore, bien que fort timidement en général, d'un certain attachement à leur langue maternelle, ce ne peut être que par une sorte de repliement sur soi passéiste, de « frilosité » rétrograde, de « crispation identitaire » d'un autre âge. Ces jeunes gens ne se disent-ils d'ailleurs pas, d'ores et déjà, « citoyens du monde » ?

Jean-Pierre Busnel



Rachida Dati, l'anglais pour les magistrats !

Le 1er février 2008, alors ministre de la Justice, Rachida DATI rend visite à l'école nationale de la magistrature de Bordeaux.

Dans son discours Rachida Dati dit que l'ENM (École Nationale de la Magistrature) doit se réformer autour de 3 priorités : développer les qualités humaines des magistrats, inscrire la formation dans une véritable politique des ressources humaines et donner une nouvelle dimension d'ouverture de l'école.

Les élèves devront tous parler anglais, faire un stage de six mois chez un avocat. Pour le concours d'entrée, les élèves devront passer des tests psychologiques.    

Extrait de son discours :

« L'École doit systématiquement penser ses actions et ses formations dans cette dimension européenne et internationale : à la sortie de l'ENM, tout auditeur devra savoir parler correctement l'anglais et en particulier l'anglais juridique. Il faut aussi assurer la maîtrise du droit européen et du droit international. Les auditeurs bénéficieront d'un stage obligatoire à l'étranger. ... »

Source : https://www.vie-publique.fr/discours/169599-declaration-de-mme-rachida-dati-ministre-de-la-justice-sur-les-fonctio

Rachida Dati et l'anglais au concours de l'Ecole Nationale de la Magistrature, ENM

 

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 13 janvier 2024

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