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Les JO de Paris 2024, un coup de Trafalgar pour notre culture et notre langue !

Les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Paris 2024 ont été l'occasion, explicitement assumée par les organisateurs et par les instances dirigeantes de notre pays, d'afficher auprès du monde entier une certaine image de la France, une France sous influence anglo-américaine qui maltraite ses valeurs chrétiennes et ses racines gréco-latines pour adopter peu à peu ce qui se fait outre-Atlantique.

En cela, la France abandonne peu à peu la notion républicaine de citoyenneté pour passer au culte des minorités de race, de genre, d'orientation sexuelle, etc., le tout, en piétinant la langue de la République, le français, au profit de l'anglais !

Bien évidemment, cette France-là qui ne reconnaît plus les Français comme des citoyens, mais comme un ensemble de minorités, cette France qui parle de plus en plus anglais, est « le vrai visage de la France (sic) », selon Emmanuel Macron qui s'est exprimé ainsi le lundi 12 août dernier à l'Élysées devant plusieurs centaines de professionnels qui se sont mobilisés pour la réussite des JO de Paris.

« Le poisson pourrit toujours par la tête.» dit un proverbe chinois !

 

La cérémonie de clôture des Jeux ou un requiem pour la chanson en français !

Comme par hasard, la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024 s'est intitulée « RECORDS », un mot qui ne met pas en valeur la langue française, puisque le même mot existe en anglais ! Tout ça pour faire de l'anglais sans le dire, subrepticement, en sous-marin, bref, comme d'habitude, on se moque de nous.

En regardant la cérémonie de clôture des JO, qui a commencé par la chanson « We are the champions » chantée en cœur par les spectateurs, on a pu constater, comme nous le craignions, que la part belle a été donnée à la chanson en anglais : Phoenix, Air, Angèle, Kavinsky et Yseult des francophones qui ont tous chanté en anglais, puis les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish, Snoop Dogg et Dr.

Il nous semble qu'il n'y a eu qu'une seule chanson en français, « Sous le ciel de Paris » celle chantée au début de la cérémonie et interprétée par Zaho de Sagazan, laquelle n'a pas chanté dans le stade de France, mais dans les jardins de Versailles. Soit, c'est une excellente chanson, mais une chanson des années 50 ! Était-ce pour montrer au monde, que jadis la France chantait en français et que maintenant, avec l'« évolution » elle chante en anglais ?

C'est la chanteuse française Iseult qui interpréta la chanson finale, une insulte pour les francophones que nous sommes, puisque la chanson en question, la chanson française « Comme d'habitude », fut chantée dans sa version anglaise « My Way » !

À noter, sauf erreur de notre part, que parmi les journalistes de France Télévisions qui ont commenté ces Jeux, que ce soit, par exemple Daphné Bürki, Laurent Delahousse, Alexandre Boyon ou Anne-Sophie Lapix, aucun ne s'est offusqué de l'emprise de l'anglais sur les JO.

Et pendant ce temps, à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, il y a une exposition sur les succès mondiaux de la chanson en français !

Chansons de langue française à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts

Incroyable de stupidité, mais cela est vrai, hélas !

Pour lutter contre cette manie qu'ont de plus en plus de décideurs de faire chanter nos artistes en anglais, nous n'hésiterons pas, chaque fois que France Télévisions présentera un chanteur chantant en anglais pour nous représenter à l'Eurovision, de lancer une procédure en justice. 

Malheureusement, il ne nous reste que la justice pour nous faire respecter, c'est triste, mais c'est comme ça !

 

France Télévisions complice de cette bérézina !

France Télévisions, notre télévision publique nationale, censée défendre nos intérêts linguistiques, n’a rien défendu du tout, puisque, diffuseur exclusif des JO pour la France, en achetant le droit de diffuser les images des JO auprès du Service olympique de radiotélévision (OBS, en angliche), elle n’a pas exigé de cette agence du CIO, le plein respect de notre langue dans les images qu’elle allait diffuser (les incrustations-vidéos étaient exclusivement en anglais).

Et elle pouvait exiger cela puisque le Service olympique de radiotélévision à qui elle a acheté les droits de diffusions, est une agence du CIO qui, CIO, a deux langues officielles : le français et l'anglais. Cela est marqué noir sur blanc dans la Charte olympique à son article 23.

Quand on demande au Médiateur de France Télévisions de nous dire pourquoi, France Télévisions n'a pas exigé le plein respect de la Charte olympique en ce qui concerne la langue française absente des incrustations vidéos sur les images diffusées, il nous répond, comme toujours, que le français bafoué, c'est normal et patati et patata....

Voir pour preuve :

Réponse du médiateur de France Télévisions sur le non-respect de la langue française aux JO de Paris 2024

Réponse donnée :

Réponse d'une téléspectatrice au médiateur de France-Télévisions sur le non-respect de la langue français aux JO de Paris 2024

Autre exemple :

le médiateur de France Télévisions et l'anglais qui nous envahit

Réponse donnée :

Réponse de la médiatrice Fabienne Abbou sur le non-respect de la langue française aux JO de Paris 2024 par France Télévisions

Nous avons donc attaqué France Télévisions en justice en référé au tribunal administratif de Paris.

Malheureusement, notre référé porté par un avocat a échoué et notre requête a été rejetée.

L'erreur commise a été de demander que les incrustations vidéos soient « uniquement en français », alors qu'il aurait fallu demander : « parallèlement aux incrustations en anglais, nous demandons que ces mêmes incrustations aient leur pendant en français ». 

Une erreur qui nous a coûté d'être déboutés de notre demande.

Cependant, il y avait motif de faire appel, car les juges disent dans leur rendu de jugement que nous ne nous appuyons sur aucun texte international, or dans la requête que nous avons présentée, il est question de la Charte olympique qui est bien un texte international.

Mais notre appel aurait buté au niveau de notre demande, car comment peut-on demander que la Charte olympique soit respectée si dans les conclusions on exige que les inscriptions soient en français uniquement ?

Puisqu'il faut bien positiver, nous pensons que nous pourrions reporter cette affaire pour les JO d'hiver qui se dérouleront en France en février 2026, car France Télévisions qui se croit au-dessus de ses obligations en ce qui concerne la langue française, recommencera à transmettre les images qu'elle recevra du Service olympique de radiotélévision sans demander au préalable que les incrustations vidéos apparaissent également en français. Nous serons donc devant le même problème en 2026.

À nous de nous préparer, de contrer tous les arguments qu'on nous a présentés et de nous installer à l'idée d'aller en justice, mais directement au Tribunal judiciaire, cette fois-ci, pour tenter une juridiction autre qu'administrative.

À suivre !

 

AGIR

Pour protester contre ce Trafalgar linguistique qu'ont été les JO de Paris 2024, vous pouvez écrire à :

1-  Mme Rachida Dati, Ministre de la Culture :

https://mairie07.paris.fr/pages/rachida-dati-14060

2 - Mme Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques . ;

 - https://www.sports.gouv.fr/contact/category/ecrire-la-ministre

3 -  M. David Lappartient, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, le CNOSF :

https://cnosf.franceolympique.com/contact

4 - Mme Anne Hidalgo, Mairie de Paris :

https://sollicitations.paris.fr/ticketing/jsp/site/Portal.jsp?page=ticket&view=create&form=2

5 -  M. Paul Sinéty, délégué général à la langue française et aux langues de France :

- adrresse-courriel :  paul.de-sinety@culture.gouv.fr avec copie à M. Paul Petit : paul.petit@culture.gouv.fr

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 09 aout 2024

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