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Sommet de la Francophonie : scandaleuse omerta médiatique !

Communiqué du Haut Conseil International de la Langue Française et de la Francophonie (HCILFF) - 8 octobre 2024 - Sommet parisien de l'O.I.F. : SCANDALEUSE OMERTA MEDIATIQUE AU SUJET DE L'ARRACHAGE SYSTEMATIQUE DE LA LANGUE FRANCAISE

Alors que le Sommet mondial de la Francophonie (O.I.F.) se trouvait sous les feux de l'actualité, qu'une conférence de presse soutenue par nombre d'Associations françaises, québécoises et suisse était organisée à Paris le 5 octobre par le Haut Conseil International à la Langue française et à la Francophonie, et qu'une invitation avait été adressée, avec piqûres de rappel répétées, à 4000 journalistes et salles de rédaction, aucun journal national ou régional n'a daigné couvrir l'évènement et le HCILF n'a reçu que quelques vagues et rares messages d'excuse.

Haut Conseil à la langue française et à la francophonieLe journaliste d'une grande chaîne qui avait eu l'imprudence de manifester son intérêt pour l'évènement a vite été recadré par sa rédaction et a dû annuler in extremis sa demande de contact.

Seul des journaux québécois se sont manifestés clairement prouvant ainsi que, décidément, « la France n'est plus en France ».

Il faut donc constater que, soit le sort de la langue française, malmenée ou évincée de toutes parts, n'intéresse pas la grande presse et les médias (dont le français est pourtant le premier outil de travail!), soit il existe dans les salles de rédaction une omertà, une loi du silence protégeant la politique de substitution et de basculement au profit du tout-anglais qui est méthodiquement menée aux dépens du français non seulement par l'UE et par l'OTAN, qui promeuvent l'anglais comme leur langue de travail unique, mais par les plus hautes autorités de l'État français : en effet, derrière leur célébration hypocrite des « beautés » du français, celles-ci ne cessent de violer et de laisser violer la Loi Toubon et l'Article II-a de la Constitution déclarant que « la langue de la République est le français ».

C'est un fait : derrière ses discours creux sur la presse « grande garantie de la démocratie », le monde médiatique français (mais aussi belge et romand) étouffe le droit des Francophones à être contradictoirement informés et à débattre démocratiquement sur un sujet de portée existentielle pour leur avenir.

Plus que jamais, c'est donc en priorité au(x) peuple(s) dans toutes ses (leurs) composantes que nous consacrerons nos efforts militants car, au-delà de l'arrachage méthodique dont notre langue est l'objet, c'est bien de démocratie, de pluralisme et de liberté d'expression qu'il est question en France, en Belgique et en Suisse romande.

Albert Salon, ancien Ambassadeur, secrétaire général du HCILF, administrateur de ALF et de l´AFAL - Georges Gastaud, philosophe, président de l'Association CO.U.R.R.I.E.L. - Serge Dubief, président de l'Entente Île de France-Québec - Philippe Carron, professeur, militant de la langue française en Suisse romande - Contre-amiral Claude Gaucherand, intervenant à la conférence sur la question de la langue française dans les Armées - Jean-Luc Pujo, président des Clubs Penser la France - Jean-Marie Comeau, président du réseau Québec-France-Francophonie - 

Page source :

https://www.politique-actu.com/actualite/langue-francaise-scandaleuse-omerta-mediatique-communique-haut-conseil-international-langue-francaise-francophonie-octobre-2024/1841006/

 

Compte rendu de la Conférence de presse du Haut Conseil de la langue française et de la francophonie

Salon du restaurant Le Ragueneau, Paris 1er,

5 octobre 2024 - 11 heures – 13 heures

Ouverture par l’ambassadeur Albert Salon :

Faire contrepoint, et non contrepoids au 19e Sommet francophone qui se tient pour la 3e fois en France du 4 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne) au 5 octobre 2024 au Grand Palais (Paris), c’est présenter la politique de la langue française qu’il est urgent de mener dans les domaines dans lesquels elle est le plus menacée.

Le contraste entre les années 1960 où régnait entre l’État et la société civile une symbiose (ou connivence) en matière de défense de la langue française et l’année 2024 est frappant. Dans les années 1960 existait un bouillonnement d’idées : Philippe Rossillon, Bernard Dorin en France, Lucien Outers en Belgique, Roland Béguelin en Suisse rivalisaient de projets et des dirigeants africains demandaient que soit crée un lien tangible autour de la langue. En 2024, c’est la méfiance, voire l’hostilité de la part de l’exécutif et du judiciaire que rencontre en France la société civile quand il s’agit de langue française et de francophonie.

La société civile désigne ici les associations, telles que l’AFAL (Association francophone d’amitié et de liaison) qui rassemble des associations œuvrant en faveur de l’usage de la langue française et promouvant la francophilie, et le Haut Conseil de la langue française et de la francophonie qui regroupe près de 200 personnalités et des associations attachées à la pérennité de la langue française et appelant à l’action politique en la matière – son pilier administratif et financier est l’association ALF (Avenir de la langue française).

La motion que l’AFAL a rédigée à l’occasion du sommet francophone dégage les priorités clefs destinées à assurer la vitalité de la langue française : renforcer les systèmes éducatifs ; conforter les pactes linguistiques ; faire respecter le multilinguisme dans les organisations internationales ; adopter en matière d’aide au développement  une stratégie ambitieuse pour le développement de la francophonie économique et numérique ; favoriser la diffusion des publications scientifiques en langue française ; dégager des positions communes entre pays francophones au sein des organismes internationaux.

Intervention de Georges Gastaud (Association CO.U.R.R.I.E.L) :

Il existe une omerta sur notre propre langue dans notre pays ; il nous faut manifester notre résistance non en muséifiant la langue, que par ailleurs on détruit par le tout anglais envahissant et pandémique, mais en dénonçant l’arrachage linguistique dont les locuteurs du français sont l’objet par substitution et basculement systématiques à l’anglais dans la vie de tous les jours (ouigonavigo easymy French bank, etc.). Certes les emprunts font partie de la vie d’une langue lorsqu’il s’agit de prendre à l’anglais des mots que nous n’avons pas, mais pas quand nous les avons. Tous les domaines sont affectés par cette substitution : les sciences dites dures, les sciences humaines, les universités où un diplôme en anglais est obligatoire – l’anglais est devenu la langue bis en France. Il est courant de dire que l’anglais est le latin du XXIe siècle, mais l’histoire montre que les langues qui n’étaient pas le latin (le gaulois, l’ibère) ont disparu. La loi Toubon est contournée, violée par les juges qui la « désappliquent ». Comme le relevait Richelieu, adopter une loi qu’on n’applique pas, c’est autoriser ce que l’on prétend interdire. Au sein de l’Union européenne, respecter la personnalité des États membres, c’est tenir compte de leur langue, or le monolinguisme y règne en maître. En France, les manifestations organisées au sommet de l’État sont libellées en anglais : Choose FranceOcean Summit, et le président a lancé Make our planet great again. Or la francophonie constitue un rempart pour la défense de la diversité des langues dans le monde. Il faudrait dès lors rappeler aux pouvoirs publics la loi Toubon, voire la renforcer ; faire respecter le multilinguisme dans l’Union européenne ; éviter la catastrophe anthropologique que serait la disparition des cultures par l’usage d’une seule langue et manière de penser en Europe et dans le monde.

Le français dans le monde et le Haut Conseil International de la langue française et de la Francophonie

Un texte rédigé par l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet est lu dans lequel sont soulignés l’omniprésence de la langue américaine, qui pénalise les locuteurs des autres langues, et l’abâtardissement du français.   

Un texte de Charles Durand, directeur de l’Institut informatique d’Hanoï, est mis à la disposition des participants dans lequel on peut lire : « Se libérer de l’oppression est d’abord un état d’esprit, puis y parvenir est une question de méthode, de stratégie. Atteindre le premier stade est le plus difficile, le second en découle. »

L’amiral Claude Gaucherand retrace le basculement de l’emploi du français à l’anglais dans les armées en quatre périodes : de 1949 à 1966, l’armée parle, commande, réfléchit en français ; de 1966 à 1981, la doctrine de la dissuasion nucléaire est énoncée en français ; de 1981 à 2007, les termes anglais s’infiltrent – en 1991, l’armée française opère pour la première fois sous le commandement américain dans le cadre de l’OTAN lors de l’invasion du Koweït par l’Iraq ; les pays qui rejoignent la Communauté européenne, qui deviendra en 1994 Union européenne, entrent d’abord dans l’OTAN ; en 1995, le démantèlement de la Yougoslavie se fait sous commandement américain et la professionnalisation de l’armée en France a rendu plus facile son anglicisation (il est plus facile d’angliciser des soldats professionnels que des recrues) ; la réintégration du commandement intégré de l’OTAN était conditionnée par le président Chirac à la maîtrise par la France du théâtre de la Méditerranée, ce que refusèrent les Américains ; de 2007 à nos jours : en 2007, signature du traité de Lisbonne ; décision du président Sarkozy de réintégrer le commandement militaire intégré de l’OTAN sans référendum. Ce qui signifie : perte du pouvoir régalien d’élaborer une politique de défense ; interopérabilité des armements assurée par l’emploi unique de la langue américaine ; les cadres qui s’habituent à parler et à penser en anglais militent pour plus d’intégration. Or l’abandon de la langue est un pas vers l’abandon de la souveraineté. Perspectives : une armée fédérale européenne, prônée par le président Macron, ou explosion de l’Union européenne, retour aux nations et fin de l’OTAN.

Intervention de Michel Cotnoir (Association France Québec) intitulée « La langue française et les illusions perdues d’un Québécois depuis 30 ans » : la langue est écorchée par les anglicismes ; l’irritation voire la colère contre cet état de fait doit déboucher sur des actions pour faire entendre sa désapprobation et dénoncer les contrevenants. C’est dans ce sens qu’au Québec la Charte de la langue française de 1977 a été renforcée en 2022 par la loi sur le français, langue officielle et commune.

Intervention de M. Comeau (Réseau France-Québec-Francophonie) : le respect de la diversité des langues passe, comme on le voit au Québec, par une vigilance constante à maintenir vivante la langue française.

Lecture par Philippe Carron (Collectif Langue française, Suisse) de son texte intitulé « Message à la France » (qu’il aurait pu, précise-t-il, adresser également aux Romands car la Suisse est devenue un État de non-droit linguistique). Dans son texte, il insiste sur les périls de la substitution d’une langue par une autre : langue qu’on veut abattre par toutes sortes de subterfuges (dessein d’hégémonie planétaire énoncé par Churchill dans son discours de 1943) et langue qui s’essouffle à devoir ingérer des pans lexicaux entiers en raison de l’ultralibéralisme linguicide et de la servilité des élites vis-à-vis de l’anglais.

Le texte sur la France et les chrétiens d’Orient de Joseph Yacoub, professeur honoraire de l’université catholique de Lyon, est mis à la disposition des participants, texte dans lequel est retracée l’importance de la langue et de la culture française au Proche-Orient et où on lit en conclusion la phrase suivante : « La défense des chrétiens d’Orient est la condition du maintien du pluralisme en Orient. »

Yves Bouchereau mentionne la thèse d’Ilyes Zouari selon laquelle l’Afrique francophone stimule le développement économique de l’Afrique et présente son ouvrage intitulé L’asservissement par l’anglais, paru aux éditions Baudelaire en 2024 : il s’agit d’un ouvrage non contre l’anglais, mais pour le français. Il contient de nombreuses informations sur la langue et le monde francophone dont, par exemple, que Kinshasa est la plus grande agglomération francophone au monde, avant Paris.

Alfred Mignot (www.africapresse.paris) rappelle que Ursula van der Leyen a imposé en 2022 l’anglais comme langue commune de la Commission européenne, suivie en cela par la Cour des comptes et le Parquet européen, et qu’il conviendrait d’attaquer l’Europe pour cette forfaiture.

Jean-Luc Pujo (Association Penser la France) rappelle les nombreuses plaintes déposées devant les tribunaux qui n’ont pas eu l’effet souhaité, mais signale qu’il a constaté dernièrement que les jeunes sont sensibles au recul du français et que l’anglais n’est plus comme naguère perçu comme la langue de la modernité.

Yannick Dutertre (du mensuel Initiatives communistes) demande à Georges Gastaud en quoi la défense du français participe de la défense du travailleur, lequel fait valoir que casser la diversité des langues casse le marché du travail, les acquis sociaux et le droit du travail (tous les travailleurs sont considérés selon le droit américain, beaucoup moins favorable aux travailleurs).

Marie-Josée de Saint Robert (représentant Philippe de Saint Robert, Académie de la carpette anglaise) rappelle que les traducteurs emploient une langue française de haute tenue, sans anglicismes, et qu’il importe à tous d’employer une syntaxe et un vocabulaire riches et nuancés pour alimenter les grands modèles de langue française sur lesquels se fondent les outils d’intelligence artificielle.

La conférence de presse s’achève sur un oui au tout-français et à la reconquête de la désirabilité de vivre en français.

 

Le Sommet de la Francophonie occulté par les grands médias à l'image du JT de 20h de France 2 !

Voici le seul passage diffusé au journal télévisé de 20 heures de France 2 où il a été question du Sommet de la Francophonie :

Emmanuel Macron au JT de 20h de France 2 à l'occasion du Sommet de la Francophonie à Paris

 

Conclusion, par Albert Salon

À Mesdames et Messieurs les responsables, en nos pays de langue maternelle française, d’associations vouées au maintien et au bon usage de la langue française, au renforcement des relations entre nos sociétés civiles, et au développement de la Francophonie mondiale,

La 19e session du Sommet de la Francophonie s’est tenue en 2024 en France, en octobre : le 5 à Paris, après une séance le 4 à Villers-Cotterêts, dans la Cité internationale de la Langue française, concrétisation partielle par l’actuel président de la République française, au château où le roi François 1er promulgua en 1539 l’ordonnance sur le français langue officielle, de l’ambitieux projet lancé le 7 octobre 2001 du balcon de ce château par l’association Avenir de la Langue française et par le Forum francophone international (FFI-Monde), présidé par l’ancien recteur et ministre haïtien Gérard Bissainthe.

Le combat pour la langue française avec Albert Salon

Les medias en ont retenu essentiellement :

  • L’admission de 5 nouveaux pays adhérents, dont la Polynésie française, le Chili,.... portant leur nombre à 93, et illustrant ainsi la tendance générale des institutions internationales à privilégier, sans guère de moyens supplémentaires, l’élargissement au détriment de l’approfondissement ;
  • La réintégration de la Guinée (Konakry) ;
  • La réélection de Mme Louise Mushikiwabo, Rouandaise, au poste de Secrétaire général ;
  • Le souhait d’une nouvelle dynamique de l’OIF et d’un abord sérieux en commun de la Francophonie économique et numérique et de l’intelligence artificielle, sans en préciser les moyens ;
  • La moindre proportion qu’à l’ordinaire de chefs d’État personnellement présents ;
  • La confirmation de l’installation dans la Cité internationale de la Langue française à Villers-Cotterêts d’une institution européenne des technologies des langues, intéressante, mais dont l’anglais sera la langue de travail...
  • La relative discrétion de la communication du gouvernement français sur cette 19e session, la 20e étant prévue en 2026 au Cambodge..

Les sociétés civiles (associations pour le français et la Francophonie) de France tenaient à marquer, à l’occasion de ce Sommet inter-étatique, leur existence propre et leurs actions en commun, en écho à la grande époque de 1958-74, où régnait entre États et sociétés civiles pour le français une fructueuse collaboration - voire une osmose - aujourd’hui estompées.

Les associations françaises, en deux grands groupes bien différents mais interreliés : l’Association francophone d’Amitié et de Liaison (AFAL, une centaine d’associations dans le monde entier), et le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF, créé le 18 juin 2020 en plein COVID ; 31 associations pour le français en France, et 7 dans des pays de langue maternelle française hors de France), se sont donc manifestées très concrètement, en sollicitant une couverture médiatique malheureusement chichement consentie, tant de medias restant encore fort prudents... :

L’AFAL a pu réaliser à l’intérieur même de la programmation officielle, notamment dans le Village de la Francophonie, au « 104 », dans une dédicace du livre de son vice-président M. Emmanuel Maury sur « Le goût de la Francophonie » (éd. Mercure de France), et par un colloque le 22 octobre au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour marquer le 50ème anniversaire de sa création en 1974 par feu le député Xavier Deniau, alors très militant,

Le HCILFF, appuyé par les associations des pays de langue maternelle française (surtout du Québec et de Suisse romande et jurassienne), a pu organiser ou soutenir :

  • Le 5 octobre, le matin à Paris, au restaurant historique Le Ragueneau, près du Palais Royal, une conférence de presse de présentation d’éléments d’une politique française à réanimer pour le français et la Francophonie, avec des personnalités intervenantes membres du Haut Conseil, dont les Québécois MM. Jean-Marie Comeau et Michel Cotnoir, présidents des Fédérations Québec-France au Québec et France-Québec en France, et le Suisse Philippe Carron, président de l’association suisse Langue française ; vous en avez un compte rendu en PJ...Cela fut béni par Jean-Paul Perreault...
  • Le 5 octobre, l’après-midi à Paris, une marche de la Francophonie, de l’Institut du Monde arabe à la place Denfert-Rochereau, à travers le Quartier latin, dans le droit fil des grandes manifestations de rue au Panthéon et au Quartier latin d’ALF du 18 juin 2011, et du 20 mars 2022 ;
  • Le 8 octobre, à la Crémaillère, place du Tertre avec Paris-Québec, son président Bernard Émont, membre du Haut Conseil et les chansons de Félix Leclerc par son neveu, en présence des deux présidents québécois.

Chers Français, Québécois amis et autres vrais francophones d’ailleurs - également amis - vous avez là la traduction d’une volonté de Résistance de nos sociétés civiles pour le français et de retrouver l’élan de la grande époque du 3e quart du 20e siècle et de nos pères les Paladins de notre cause : : les R. Béguelin, X. Deniau, B. Dorin, P-H. Gendebien, M. Guillou, H. Joly, Jean-Marc Léger, G ; Lévesque, R. Mallet, C. et J-Y. Morin, H. Montera, L. Outers, Ph. Rossillon, Ph. de Saint-Robert, Tétu (couple de Michel et Françoise), entre autres, cités par ordre alphabétique !.. 

La Résistance doit se conjuguer au présent

Ce sont eux qui, dans une remarquable synergie avec leurs États, français et autres, et avec maints chefs d’État africains issus des indépendances, ont créé les principales institutions DGLF, OIFAUF, AIMF structures et réseaux qui ont traversé les décennies, et qu’il faut sortir de leur engourdissement hivernal, en poussant au réveil d’une forte volonté politique des gouvernants de nos pays.

Les temps ne seront bientôt plus à la complaisance envers le déclin, la défaite et la morbidité.

Nous vous proposons d’étendre partout, chez vous, chez nous, l’esprit de résistance, et le goût de vivre nos avenirs.

Cela passe aussi par moult actions communes, et d’abord par une information entre nous considérablement renforcée, pour concevoir des projets d’actions communes, et mobiliser partout autour de nous pour des actions porteuses.

Amis, si vous ne considérez pas que toute résisance est inutile et que « c’est fichu !: », dites-le nous, parlons-nous.

Les débuts peuvent être modestes. L’essentiel est qu’ils soient conçus et menés comme des débuts prometteurs. 

 

Albert Salon, Secrétaire général du HCILFF, le Haut Conseil International de la Langue Française et de la Francophonie

 

 

 




Publié par Albert SALON le 11 octobre 2024

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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