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Parler anglais à un non-anglophone natif, c'est rendre notre langue INUTILE !

Oui, parler anglais à un non-anglophone natif, c'est contribuer à rendre notre langue INUTILE, car pourquoi apprendre une langue étrangère, ici le français, si tout le monde se comprend avec l'anglais ?

Lorsque le président Macron s'est exprimé en anglais avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 14 mai dernier à l'Élysée, il aurait très bien pu, pour éviter cela, faire appel à un interprète, mais non, il a court-circuité l'interprétariat, court-circuitant la langue française, préférant parler directement en anglais à Zelensky qui, du coup, lui a répondu en anglais également.

Macron, Zelensky, dialogue en anglais à l'Élysée

Ainsi, nous avons pu constater que deux présidents, de deux pays non anglophones (rappelons cependant que l'Ukraine est membre observateur depuis 2006 de l'Organisation Internationale de la Francophonie - OIF) s'exprimaient en anglais pour parler entre eux, l'anglais que les Étatsuniens ont su imposer partout dans le monde, et notamment en Europe, l'Europe qui, à travers l'Union européenne de Maastricht, est devenue un véritable protectorat de Washington.

Oui, les Étatsuniens ont imposé leur langue, comme ils ont imposé le dollar, comme ils imposent leur droit extraterritorial et comme ils imposent aujourd'hui leur guerre en Europe contre la Russie via l'Ukraine.

Macron et Zelensky parlent anglais entre eux, mais ils ne parlent pas, comme c'est bizarre, des Accords de Minsk qui pourtant, s'ils avaient été appliqués, auraient pu éviter la guerre avec la Russie.

Dans ces conditions, n'est-il pas à craindre, hélas, que ceux qui ont intérêt à ce que tout le monde parle anglais, soient les mêmes que ceux qui ont intérêt à déclencher un conflit européen avec la Russie ?

 

Le français va-t-il devenir une langue INUTILE ?

Les partisans de la politique du tout-anglais, ceux qui en France veulent instaurer partout le bilinguisme français-anglais, ceux qui veulent rendre l'anglais obligatoire dans nos écoles dès la maternelle, ceux qui font barrage à la loi Toubon pour qu'elle ne soit pas appliquée (Les procureurs de la République, notamment), ceux qui voudraient que les films en anglais ne soient plus doublés en français pour obliger les Français à se mettre à l'anglais, ne se rendent pas compte - à moins qu'ils soient complices de cette politique - que donner un tel pouvoir, une telle visibilité à l'anglais en France, c'est condamner le français à perdre tout intérêt d'être appris par les étrangers non francophones, c'est condamner le français à être ressenti comme une langue de moindre importance pour les Français eux-mêmes, en un mot, c'est tendre à rendre notre langue INUTILE, inutile comme le sont devenues les langues régionales de nos aïeux.

Conclusion :  Dans l'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire pro-atlantiste, pro-Otan, pro-anglais et répondant aux ordres de Washington, notre langue est condamnée à devenir une langue régionale, une langue qui, comme jadis les langues régionales en France, deviendra au fil des années, en moins de deux générations, une langue INUTILE, inutile pour travailler, voyager, étudier, se faire une place dans la société etc.

Il n'est pas loin le moment où une directive de Bruxelles viendra et qui proclamera haut et fort que « tout citoyen européen est censé maîtriser la langue anglaise », puisque cette langue est enseignée de facto et d'une manière obligatoire depuis au moins 3 décennies dans toutes les écoles de l'UE.

Et c'est ainsi que les langues nationales d'Europe vont se folkloriser, se marginaliser, devenir inutiles pour, à terme, disparaître.

D'ailleurs, des signes avant coureurs de ce linguicide pan-européen commencent à apparaître dans les pays où l'enseignement de l'anglais est porté au pinacle : les pays du Nord de l'Europe, des pays sans cesse montrés en exemple pour être les meilleurs élèves en anglais, mais où le néerlandais, le finnois et les langues scandinaves sont en train de devenir langue seconde après l'anglais !

Et en Norvège, l'anglais est même en passe de remplacer le norvégien !

Que dire également de cet article du 20 mai 2023 du journal anglais « The Telegraph » où l'on pouvait lire :

« L’Union européenne va obliger ses conducteurs de train à parler anglais, cela, dans le cadre d'un plan d’action visant à développer le transport ferroviaire longue distance à travers toute l'Europe ». Cette information est confirmée dans le Journal officiel de l’Union européenne du 17 mai 2023 (page 53, paragraphe 38).

Bien sûr, la mise en place de l'anglais s'est faite, et continue de se faire, en catimini, sans vote d'aucune assemblée, sans consultation de la population, en sous-marin, par doses homéopathiques pour ne pas heurter l'opinion publique, pour - et c'est le but de cette opération - au bout de 20, 30, 40 ans, quand deux générations auront été biberonnées à cette langue (grâce notamment à la participation active des médias stipendiés et du corps enseignant muet sur le virage anglicisant de notre système éducatif), passer à la vitesse supérieure pour rendre l'anglais carrément obligatoire dans de plus en plus de domaines.

L'UE, par sa politique du tout-anglais, contrevient tous les jours à sa devise « l'unité dans la diversité » et contrevient, ce faisant, aux traités qui la font. Elle est donc devenue une vaste escroquerie, une dictature qui ne dit pas son nom.

- Le mercredi 8 février 2023 à l’Élysée, il accueillait Zelensky en anglais :

Macron reçoit Zelensky en anglais à l'Élysée le 8 février 2023

- Le jeudi 9 février 2023, Macron remettait à Zelensky, EN ANGLAIS, la Grand'Croix de la Légion d'Honneur :



Il y a 5 ans...

Le 24 février 2018 : 

À l'école de commerce EDHEC de Lille, le 23 février 2018, le Premier ministre, Édouard Philippe, a convaincu les étudiants à avoir confiance dans l'avenir de la langue française et dans l'avenir de la francophonie.

En battant qu'il est, il leur a dit de ne pas céder à l'anglicisation en marche, et de jouer pour cela partout la carte de la langue française. Le message semble avoir été reçu 5 sur 5 par les étudiants et leurs maîtres. Le ministre est reparti, soulagé et heureux du devoir accompli. 

Et le monsieur, sans honte, veut se présenter à la prochaine Présidentielle !



Il y a 12 ans...

Le 23 janvier 2011 : 

Luc Chatel, actuel ministre de l'Éducation nationale (?) dit sans honte : « Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap ».

La question que l'on devrait lui poser alors serait : « Mais comment se fait-il qu'on en soit arrivé à un tel stade, alors que notre langue est une langue internationale et qu'à travers la francophonie, elle est présente sur les 5 continents ?

Le rôle de nos politiciens n'est-il pas, après tout, d'assurer notre indépendance et de préserver nos acquis ? »

Le discours de M. Chatel prouve que non seulement cet homme est un capitulard immonde, mais qu'il est également un nullard abject, incapable, avec ses acolytes, d'assurer notre indépendance et de préserver nos acquis linguistiques.

Gandhi, qui n'ignorait pas l'anglais, avait écrit : « Il est à noter que, en recevant l'enseignement en anglais, nous avons asservi la Nation.»

Si Chatel voulait vraiment aider la jeunesse, il ne supprimerait pas des postes d'enseignants à tour de bras. Le but est clair, il veut nous amener vers une dépendance croissante par rapport aux États-Unis d'Amérique, un pays picsou surendetté. Chatel est un excellent auxiliaire de la colonisation de la France. Son discours est un discours de la servitude volontaire.

Tant qu'à faire, pour mieux parler anglais, pourquoi ne pas interdire le français dans nos écoles comme il a été interdit en Louisiane, en Acadie et dans l'Ouest canadien ?

De plus, Luc Chatel, avec sa folie d'anglais est en retard d'une guerre.

En effet, les États-Unis d'Amérique risquent fort de perdre leur suprématie mondiale dans les années à venir et la langue alors qu'il sera bon de parler pour faire des affaires sur le plan mondial risque d'être plutôt le chinois que l'anglais.

La politique du tout-anglais aujourd'hui, c'est un peu la politique de la ligne Maginot dans les années 40, c'est se tromper sur l'avenir et se préparer à une raclée... encore.

(Source de la vidéo : http://www.europe1.fr/Politique/Chate...)



Il y a 15 ans...

1er septembre 2008, Xavier Darcos, alors ministre de l'Éducation nationnale :



Maintenant, un autocollant pour refuser le bilinguisme français-anglais en France !

Que pouvons-nous faire alors contre la politique du tout-anglais que nous impose Macron, via les directives européennes insufflées par Washington ?

Comme vous le savez, l'Afrav fait des procès contre l'État anglomane, mais, hélas, les procédures judiciaires sont longues, fastidieuses et onéreuses.

De plus, comme nous l'avons vu récemment dans les affaires contre les marques à connotation anglaise de l'État, "Choose France", "La French Tech", "Next 40", nous sommes obligés de faire appel des procès perdus, car l'article 14 de la loi Toubon, mal rédigé, prête à confusion, sème le doute sur l'étendu de son application et les juges, jusqu'à maintenant, font bénéficier le doute aux anglomanes et non aux défenseurs du français.

Voici le fameux article 14 de la loi Toubon : « L'emploi d'une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d'une expression ou d'un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu'il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française.[...] »

Oui, malheureusement, les juges, dans les affaires susnommées, ont préféré interpréter l'article 14 de la loi Toubon favorablement à l'anglais en acceptant de réduire la traduction des mots étrangers aux seuls 9000 termes présents dans le registre terminologique de la Commission d'enrichissement de la langue française, alors qu'en toute logique, et selon l'esprit de la loi qui est la défense de notre droit au français, la traduction d'un mot étranger, si elle peut se trouver dans le registre terminologique de la Commission d'enrichissement de la langue française, peut se trouver également, et c'est le cas dans 99 % des cas, dans un dictionnaire bilingue classique. 

Eh bien, pour les juges, pour les affaires "Choose France", "La French Tech" et "Next 40", comme les termes servant à traduire en français "choose", "French" et "next" ne figurent pas dans le registre terminologique de la Commission d'enrichissement de la langue française, il n'y a pas lieu d'exiger leur traduction au titre de l'article 14 de la loi Toubon.. 

À lire cela, on croirait à une plaisanterie, mais non, c'est bien la réalité : les juges nous ont bien déboutés pour cette raison. Nous avons fait appel de ces 3 jugements, espérons maintenant que les juges d'appel soient plus inspirés, car il faudra bien qu'ils répondent à cette question de fond :

Est-ce que la loi Toubon a été conçue pour permettre seulement à 9000 termes étrangers d'être traduits ? Est-ce qu'elle a été conçue pour réduire la traduction des mots étrangers qu'aux seuls 9000 termes de la Commission ? La réponse est non, bien évidemment, alors comment pouvons-nous perdre nos procès ?

Cela dit, et parallèlement à nos actions en justice, nous éditons des autocollants pour protester contre l'anglicisation en marche, des autocollants à coller partout où l'anglais s'immisce au détriment de notre langue.

Ainsi, pour dénoncer le bilinguisme français-anglais, nous avons imprimé un nouvel autocollant à coller partout en France où le bilinguisme français-anglais s'est installé :

Autocollant pour refuser le bilinguisme français-anglais afin que le français ne devienne pas une langue INUTILE

Merci de profiter des vacances qui arrivent pour aller coller tous azimuts, partout dans le pays.

Les autocollants sont gratuits pour nos adhérents et nous demandons 5 euros la pochette de 100 g pour les non-adhérents.

Pour les commandes, merci de voir avec notre trésorière, Mme Sylvie Costeraste.

Son adresse-courriel : sylvie.costeraste(chez)free.fr

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 29 mai 2023

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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