Langue française, Francophonie, Afrique, immigration...

Accepter que des dizaines de milliers d'immigrants africains viennent s'installer chez nous parce qu'ils fuient la misère économique chez eux, n'est pas un bon sentiment, bien au contraire, car cela signifie que l'on ferme les yeux sur ce qui se passe dans leurs pays respectifs. Le bon sentiment serait de les aider à rester chez eux, sur leurs terres et pour cela, le bon sentiment serait de les aider à se développer. 

« Lorraine Airport », un procès pour rétablir la langue française !

En 2009, il y eut la polémique sur l'appellation  "Lyon Airports", une appellation à connotation anglaise, s'il en est, mais à l'époque c'est le préfet de Région en personne, M. Jacques Gérault, qui intervint pour que la-dite appellation soit abandonnée.

Aujourd'hui, hélas, dans l'affaire "Lorraine Airport", le préfet de Région n'est apparemment pas intervenu. Pourquoi ?

Forum de la langue française à Liège, un Forum totalement ignoré des médias !

Eh oui, les grands médias français ont ignoré le Forum de la langue française qui s'est déroulé cette année, à Liège, du 20 au 23 juillet.

Eh oui, ni David Pujadas, ni Laurent Delahousse, ni Marie Drucker, ni Julian Buger journalistes-présentateurs des 20 heures sur France 2, première chaîne de la télévision publique française, n'ont daigné parler de cet évènement majeur pour la langue française et la Francophonie.

Langue française : entre optimisme et défaitisme

Pour tenter de susciter un relent de fierté des Français à l'égard de leur langue, on peut leur dire que selon une enquête de l'UNESCO, les Francophones pourraient être plus de 800 millions aux environs de 2050, et qu'ainsi ce n'est pas la peine de baisser les bras face à l'anglomanie ambiante.

On peut leur dire aussi que le français perd du terrain tous les jours face à l'anglicisation et qu'ainsi notre langue va inexorablement vers sa disparition.

Dans les deux cas, il s'agit de mobiliser les Français pour leur langue. À nous de le faire sans céder à l'optimisme béat ni au défaitisme mortifère.

Réforme du collège : la charge de l'Académie française

Pour la première fois depuis quarante ans, les immortels s'élèvent, à l'unanimité, contre un texte qui « porte un mauvais coup à la langue française».

On peut véritablement parler d'événement : l'Académie française prend rarement position. « La Compagnie n'a pas contesté une réforme depuis quarante ans et la mise en place du collège unique », confirme Jean-Mathieu Pasqualini, directeur de cabinet du secrétaire perpétuel, Mme Hélène Carrère d'Encausse. Et d'expliquer pourquoi les immortels ont tenu à se faire entendre : « Parce que ce n'est pas une réforme de plus, c'est un coup fatal porté à la langue française. »