ARCHIVES  DE NOS PROTESTATIONS

CONTRE  L'ANGLICISATION 

DE  LA TÉLÉVISION  (année 2012)

Michel Boyon en 2012, Président du CSA

Il y a trop d'anglicismes à la télévision et à la radio. Pourtant la charte de France Télévisions stipule : « Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

RÉAGISSONS !

Pour cela, écrivez au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que vous surprendrez un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie. Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

et celui du médiateur de France 2 : http://info.france2.fr/mediateur/index-fr.php?page=plus-d-infos&id_article=233

Envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Michel Boyon : michel.boyon@csa.fr ;

ainsi qu'à celui qui l'a nommé, le Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html.

Adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page,  à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer la bête immonde de l'anglicisation.

À vous la parole...   

 

 

 Le CSA et de la langue française

Rapport-2011 du Médiateur de l'information de France 2, M. Nicolas Jacobs

-- Madame, Monsieur,

Ce soir, mardi 24 janvier 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2, lors d'un reportage consacré au stress au travail, David Pujadas, le journaliste présentateur du journal, ainsi que les autres journalistes qui ont intervenu dans le reportage, ont tous employé le mot anglais "mail" pour désigner le courrier reçu par le biais de la Toile. Ils ont de ce fait ignoré totalement le mot français  « COURRIEL ». Comment peut-on espérer, dans ces conditions, voir un jour le mot français l'emporter sur le mot anglais ?  Quand le CSA se décidera-t-il à agir pour exiger des journalistes du Service public de la Télévision, plus de respect envers la langue française, comme, par ailleurs, l'ordonne le cahier des charges et des missions de France-Télévision ?

Je vous remercie de votre attention.

-- Madame, Monsieur,

 Reportage de Pascale Deschamps, "journaliste-woman"Mardi 31 janvier 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2,  pour nous présenter le nouveau film de Disney « Félins », nous eûmes droit à un effroyable "CAMERAWOMAN", parlé et écrit, de la part de la journaliste Pascale Deschamps.

Comment se fait-il qu'une journaliste - employée au service public de télévision, qui plus est -, se permette ainsi d'employer à l'antenne un anglicisme aussi barbare que celui-là ? Il semble qu'il n'y ait personne dans le navire France-Télévision qui ose dire aux personnels, ses obligations en matière de langue française (pourtant tout cela est consigné dans le cahier des charges et des missions de France-Télévision). Il ne s'agit pas, bien sûr, d'instaurer une quelconque police des mots, mais les téléspectateurs francophones des chaînes publiques de la télévision française sont tout de même en droit d'exiger de pouvoir regarder la télévision sans être obliger, pour cela, d'apprendre l'anglais.

En espérant que vous voudrez bien agir auprès des journalistes pour qu'ils cessent de nous angliciser, je vous prie d'agréer mes meilleures salutations.

-- Madame, Monsieur,

Samedi  4 février 2012, Laurent Ruquier, dans l'émission « On ne demande qu'à en rire » a employé plus d'une trentaine de fois dans la soirée, le mot anglais "Prime" pour nous dire que son émission passait en première partie de soirée, en heure de grande écoute, en visiomax.

Devant l'anglomanie patente de M. Ruquier, nous vous demandons de lui rappeler qu'il est tenu, selon le cahier des charges de France-Télévision, à respecter la langue française et qu'il doit, ce faisant, préférer les termes français aux termes anglais.

En espérant que vous voudrez bien agir auprès de Laurent Ruquier afin que la  redevance-télé que paient les téléspectateurs ne lui serve pas de PRIME pour nous angliciser, je vous prie d'agréer mes meilleures salutations.

-- Madame, Monsieur, David Pujadas et l'anglicisation !

Mercredi 15 février 2012, David Pujadas, dans le journal télévisé de France 2 de 20 heures, employait le terme anglais "Pipeline" en lieu et place du terme français « Oléoduc ». Au prix où est payé ce journaliste pour faire sa prestation, ne pourriez-vous pas exiger de sa part un peu plus de rigueur envers la langue française comme le commande pourtant le cahier des charges de France-Télévision ?

En espérant que vous oserez parler de cela au grand Pujadas, je vous transmets mes salutations distinguées.

-- Madame, Monsieur,

Samedi, le 25 février 2012, lors de l'émission « Le plus grand cabaret du Monde » sur France 2, j'ai constaté que, parlant du joueur de rugby, Imanol Harinordoquy, Patrick Sébastien en profita pour mettre en exergue l'identité basque et toute la fierté que l'on pouvait en retirer. Parallèlement à cela, il y eut juste avant, un numéro de magie (de près) du Français Boris Wild. Constatations : le numéro de ce "Français" était habillé d'une chanson en anglais et on nous présenta sa prestation comme étant du "Close up".

Pourriez-vous dire à Monsieur Sébastien, s'il vous plaît, que c'est bien beau de nous parler des identités régionales, mais encore faudrait-il pour cela éviter de contribuer à massacrer par ailleurs, l'identité des FRANCOPHONES que nous sommes. M. Wild aurait très bien pu mettre une chanson en français pour meubler son numéro - lui a-t-on fait la remarque ? - et le mot anglais "close up" pourrait très bien être évité, si on avait un peu de courage et de fierté pour venir au secours de notre langue violée.

Pour éviter que tout le monde finisse noyé dans la pensée anglo-américaine et dans la langue anglaise, je vous demande d'user de votre autorité pour demander à M. Patrick Sébastien que les artistes qu'il reçoit, n'aient pas recours systématiquement à de la chanson en anglais pour accompagner leurs numéros et je vous demande, par ailleurs, de le pousser à trouver un équivalent français au mot anglais "close up".

Je vous remercie de votre attention.

François Beaudonnet et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

Ce soir, vendredi 9 mars 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2, le journaliste François Beaudonnet, envoyé spécial de cette chaîne à Bruxelles, nous parla de "Happy end" concernant la Grèce.

Pourriez-vous demander à ce journaliste, et aux journalistes en général, de parler français, s'il vous plaît ?

Merci de votre attention.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 17 mars 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2, le journaliste Bernard Delahousse nous présenta un reportage sur comment acheter "Made in France" pour faire son "shopping". Pourquoi n'a-t-il pas dit, tout simplement :  comment acheter du « Fait en France » pour faire ses courses ? Le français est-il si difficile que ça  pour ce monsieur qu'il lui faille avoir recours à des mots anglais pour parler ? De plus, pourriez-vous lui dire qu'un début de "week-end", ça se dit en français, un samedi et qu'une fin de "week-end", c'est le dimanche ? Il est tout de même scandaleux qu'au prix que sont payés les journalistes à la télévision, ils n'aient pas plus de respect envers la langue française.

Que fait le CSA pour les rappeler à l'ordre ?

-- Madame, Monsieur,

Pourriez-vous dire, s'il vous plaît, à Patrick Sébastien qui est passé le samedi 17 mars 2012, sur France 2, dans son émission « Les Années Bonheur » d'arrêter de nous saouler avec l'anglais chaque fois qu'il a un invité étranger. En effet, la plupart des artistesPatrick Sébastion, de l'anglais, encore ! étrangers sont capables de comprendre « merci », ou « merci d'être venu » dans notre langue et c'est les prendre pour des imbéciles que d'affirmer le contraire. Pour le cas, Sébastien s'est entêté à vouloir parler anglais au chanteur Donovan, alors que celui-ci  fréquente notre pays depuis plus de 30 ans et est parfaitement apte à comprendre notre langue. Non, au lieu d'essayer de tirer quelques mots de français du chanteur anglais, il a fallu que Sébastien sorte, pour son autosuffisance, son fameux "thank you for coming", décourageant, du coup, l'artiste anglophone à s'exprimer dans note langue. C'est façon de faire et tout de même lamentable. Quelques minutes plus tard, nous eûmes droit à un "medley"(sic), pour le "fun"(resic).

Pourriez-vous rappeler aux gens qui travaillent pour le Service public de la Télévision qu'ils ne sont pas payés pour angliciser la population, mais au contraire qu'ils doivent veiller à l'enrichissement, à la promotion et à la défense de la langue française ?

Merci par avance.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 21 avril 2012, dans l'émission « On ne demande qu'à en rire », présentée Laurent Ruquier, nous eûmes droit à une pluie des termes anglais :  "PRIME", "PRIME TIME", "STAND UP", "ONE MAN SHOW". Qu'attend le CSA pour exiger de ce monsieur plus de respect envers notre langue ? Employé du Service public et payé grassement, qui plus est, avec l'argent de nos impôts, ce monsieur ne pourrait-il pas être contraint à parler correctement notre langue sans la truffer d'anglicismes polluants ?

Merci d'agir.

Patrick Pelloux et l'anglicisation-- Madame, Monsieur,

Samedi 28 avril 2012, dans l'émission « On n'est pas couché », présentée par Laurent Ruquier, Patrick Pelloux, en nous présentant son nouveau livre, nous a parlé de "burn out" sans traduire en français ce que ce terme anglais signifiait.

 Pourriez-vous signaler à ce monsieur, qui travaille pour le service public de la Santé, qu'il est tenu d'employer des termes français en lieu et place des termes anglais qui nous envahissent. 

Bien serait de lui préciser qu'il y a URGENCE, aussi, de s'occuper de la santé de notre langue.  

Merci de votre attention.

-- Madame, Monsieur,

Dimanche matin, le 29 avril 2012, sur RMC, dans l'émission consacrée à l'auto, Christian Morel et Jean-Luc Moreau, présentateurs-animateurs de l'émission, ont voulu donner une leçon de français à un auditeur qui a eu la « malencontreuse » idée de prononcer les lettres qui font la référence de sa voiture, en français !

En effet, l'auditeur en question, Julien de son prénom, a dit en français la référence de sa voiture, une Citroën C4 e-HDI 110 Dream BMP6, et cela a fait rire les deux anglomaqués aux commandes de l'émission. En maître d'école, ils lui ont dit en cœur qu'il fallait prononcer le « e » de « e-HDI », « i » et que "Dream" devait se dire « Drimm » et non « drèm ».

La question que l'on pourrait se poser tout de même, et que bien sûr, ne se sont pas posée les deux anglo-colonisés de RMC, "Info Talk Sport", serait de savoir pourquoi nous devrions prononcer à l'anglaise les lettres de l'alphabet français.

Pourquoi, nous devrions dire "Aï-Phone" et non « i-Phone » ? Bon serait de se rappeler que les anglophones sont plus logiques avec leur langue, car eux, ils respectent la prononciation des lettres de leur alphabet en disant, entre autres exemples, TiGiVi et non TéGéVé à la française. Alors pourquoi, suivant l'exemple des Anglais, les Francophones n'auraient-ils pas le droit, eux, de prononcer les lettres de leur alphabet à la française.

Moralité, Julien avait raison de prononcer à la française la dénomination de sa voiture, une voiture, qui plus est, de marque française.

Regrettons le degrés d'anglicisation des journalistes en général, et de ceux de RMC, en particulier.

Merci d'intervenir pour plus de respect envers notre langue sur cette radio hautement anglicisée.

-- Madame, Monsieur,

"On n'est pas couché", une émission du service public qui ne respecte pas la langue françaisePouvez-vous demander aux animateurs de télévision d'éviter d'employer des anglicismes. Pour prendre un exemple, Laurent Ruquier, dans l'émission « On n'est pas couché » du samedi 5 mai 2012, a employé l'expression anglaise "private joke" pour qualifier Natacha Polony et Audrey Pulvar qui plaisantaient entre elles. Laurent Ruquier est un habitué des anglicismes puisqu'il ne se gêne pas, habituellement, de nous arroser d'une pluie de termes anglais :  "PRIME", "PRIME TIME", "STAND UP", "ONE MAN SHOW".

Qu'attend le CSA pour exiger de ce monsieur plus de respect envers notre langue ?

Pour le cas, il serait bon de lui rappeler, qu'employé du Service public, il est tenu, selon le cahier des charges de France-Télévisions, à respecter, à promouvoir et à défendre la langue française.

Merci d'agir auprès de ce monsieur.

-- Madame, Monsieur,

Je trouve M. François Busnel, présentateur et animateur de l'émission « La Grande Librairie » sur France 5 un peu trop américanophile et un peu trop branché sur les anglicismes. En effet, depuis que je regarde cette émission, je constate que chaque fois que ce monsieur s'en va en extérieur pour présenter un livre, c'est dans un pays anglophone pour nous faire une entrevue en anglais. Cela est déplorable, car la littérature étrangère ne se résume pas seulement à la littérature en anglais. Quand aurons-nous droit à des entrevues en espagnol, en russe, en chinois, en arabe ?  Enfin, je note que dans l'émission du 10 mai 2012, M. François Busnel nous a présenté un livre au titre en anglais, puis a trouvé le moyen d'introduire dans la conversation, les mots anglais "underground" et "banquable". Si désormais, il est nécessaire de connaître l'anglais pour suivre une émission littéraire sur le service public de la télévision française, cela devient vraiment préoccupant.

Merci au CSA de bien vouloir recadrer M. Busnel sur le respect de notre langue, en lui demandant d'éviter les anglicismes, et sur le respect du plurilinguisme, en lui demandant de s'ouvrir sur la littérature extérieure autrement qu'en anglais.

-- Madame, Monsieur,

Agathe Lecaron s'exhibe en anglaisJ'ai constaté, dans l'émission de France 5  « On n'est pas que des cobayes »  diffusée le 11 mai 2012, que sur les barrières faisant partie de la décoration du studio où se déroule l'émission, était inscrit un message en anglais : "DO NOT CROSS".

Pourquoi de l'anglais, ici ?

J'ai constaté aussi, que la présentatrice, Agathe Lecaron, arborait fièrement sur son survêtement un énorme "God Bless the Belgium". Je trouve que cela fait beaucoup d'anglais pour une émission française et je considère que cette personne pourrait s'habiller autrement sans qu'elle se transforme pour cela en femme-sandwich arborant, ce faisant, son penchant pour l'anglais, sa croyance en Dieu et ses opinions politiques sur la Belgique. Moi, je suis Flamand et suis pour l'indépendance de la Flandre, c'est-à-dire pour la fin de la Belgique qui n'est qu'une construction bancale des... Anglais. Je n'ai donc pas envie que Dieu bénisse la Belgique.

Je demande au CSA de dire à Agathe Lecaron d'arrêter de s'exhiber en anglais, de lui préciser que sur le service public de la télévision française, c'est la langue française que l'on doit mettre en valeur, pas l'anglais et qu'elle n'a pas à faire de la propagande-publicité, inconsciemment ou pas, en se muant en femme-sandwich.

-- Madame, Monsieur,

Ce soir, vendredi 18 mai 2012, j'ai regardé sur France 5, l'émission « « On n'est pas que des cobayes », j'ai constaté que chaque fois qu'il y avait une musique d'ambiance, c'était une chanson en anglais. J'ai constaté aussi qu'à un moment donné, une commentatrice hors champ nous parle de "cameraman" en lieu et place du terme français « cadreur ». Enfin, j'ai même vu, dans un hangar de l'émission servant à faire des expériences, qu'il y avait des barrières avec marqué dessus "Do Not Cross". Tout cet anglais n'est pas normal dans une émission française, produite par le service public et diffusée largement, qui plus est, dans le monde francophone. Les émissions françaises doivent donner l'exemple du bon français et non donner l'envie d'apprendre l'anglais.

Merci de faire quelque chose pour que les tâches d'anglomanie de cette émission, disparaissent.

Laurent Ruquier, un vendu à la langue impérialiste !-- Madame, Monsieur,

Merci au CSA de faire remarquer à M. Laurent Ruquier que "Self made man" se dit  « autodidacte » en français (Source : émission « On n'est pas couché » du samedi 19 mai 2012).

Merci de lui rappeler, par la même occasion, que ses autres termes anglais bien aimés ( "PRIME", "PRIME TIME", "STAND UP", "ONE MAN SHOW", "ONE WOMAN SHOW" n'ont pas lieu d'être non plus sur le service public de la télévision française.

-- Madame, Monsieur,

Alors qu'il y a actuellement au Québec un mouvement sans précédent de révolte des étudiants, un mouvement qui concerne nos cousins d'Amérique, donc un mouvement dont on devrait parler en priorité sur les chaînes françaises, j'ai constaté que sur France 2, dans les journaux de Laurent Delahouse du vendredi 25 et de samedi 26 mai 2012, y a fait totalement abstraction. Par contre, nous eûmes droit à deux reportages sur Roland-Garros, un reportage sur la reine d'Angleterre, un autre à New York, par l'incontournable Maryse Burgos, une entrevue de Robert Pattinson, etc.

Je demande que la télévision française arrête de nous bourrer sans cesse le cerveau d'événements anglo-américains et qu'elle songe plutôt à nous parler  de ce qui se passe du côté de la Francophonie. 

-- Madame, Monsieur,

Martin Solveig, un vendu à la langue impérialiste !Encore une fois, je constate que dans l'émission de Laurent Ruquier « On n'est pas couché » (celle du samedi 26 mai 2012*), la langue française est traitée comme une vulgaire serpillière. Ruquier nous a parlé de "coming out", de "dress code", le jeune Kev Adams de son "The Young Man Show", Martin Solveig, un Français anglophonisé de la tête aux pieds nous y a présenté son nouvel album en anglais "The Night Out E.P.". L'anglais avait une présence tellement écrasante dans cette émission que même Natacha Polony, d'ordinaire prompte à critiquer les Français qui renient leur langue, s'est tue sur le sujet de peur vraisemblablement de passer pour une folle. C'est connu, dans un monde de fous, c'est celui qui est normal qui passe pour un fou.

Tout cela est vraiment très inquiétant. Comme je ne veux pas cependant que l'argent de mes impôts serve à financer de telles émissions qui ne respectent pas mon identité francophone, j'envisage, avec d'autres, pour protester contre cette anglicisation forcée, de ne plus payer ma redevance de télévision.

* Notons également qu'avant cette émission, Patrick Sabatier dans la sienne, nous a abreuvé du fameux  "Prime" (Praïme), mission anglicisante oblige !

-- Madame, Monsieur,

Scandaleuse cette émission « Made in France, la grande illusion » diffusée le 27 mai 2012 sur France 5 ! Oui, scandaleuse, car apparemment la journaliste ne sait pas, ni personne qui a participé à faire cette émission, que selon la loi Toubon - la loi relative à l'emploi de la langue française en France - on ne doit pas dire "Made in France", mais « Fabriqué en France », « Fait en France ». À l'époque de la promulgation de la loi Toubon, les associations de consommateurs avaient approuvé le fait que la mention de provenance du produit soit en français (et non plus systématiquement en anglais), car si cela représente une marque élémentaire de respect à qui le produit est destiné à être vendu, cela donne également la possibilité pour les non-anglophones de connaître l'origine exacte du pays où le produit a été fabriqué. L'exemple avait été pris du fameux "Made in PRC", une expression anglaise que 90%  des personnes interrogées sont incapables de traduire en français (certains pensaient même qu'il s'agissait d'un produit fabriqué en PRovenCe !). À partir de cette loi, Sony, par exemple, a mis alors sur ses produits fabriqués en Chine, en plus du "Made in PRC", "Fabriqué en Chine" (ainsi que d'autres versions en langues étrangères).

Bref, Delphine Parickmiler, la réalisatrice de ce reportage, comme beaucoup de journalistes, hélas, s'est souciée comme d'une guigne du volet « langue française » dans son travail, et cela n'est pas normal. Acheter français est certes une bonne chose pour l'économie de notre pays, mais respecter sa langue en évitant de l'angliciser à tout va, est tout autant important pour lui, car si l'âme d'un pays, c'est sa langue, alors en quoi préserver notre langue vaudrait moins que préserver nos emplois ?

Merci de parler de tout ça à Mme Parickmiler et, plus généralement, aux journalistes anglicisés de la télévision.

-- Madame, Monsieur,

Manifestation à Paris en soutien aux étudiants du QuébecScandaleux que France 2, durant cette fin de semaine, n'ait pas parlé dans son journal de 20 heures des manifestations étudiantes du Québec. Samedi 1er juin 2012, il y avait même un rassemblement d'étudiants français à Paris pour apporter leur soutien à leurs camarades québécois et nul mot dans le journal de Delahousse pour parler de ce rassemblement. Laurent Delahousse a préféré nous parler une énième fois des festivités de la cours d'Angleterre qui fêtait les 60 ans de règne d'Elisabeth, plutôt que de nous parler de la lutte militante de nos cousins d'Amérique. C'est scandaleux.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 16 juin 2012, sur France 2, dans son émission « Les années bonheur », Patrick Sébastien nous apprend qu'il va réaliser pour l'été qui arrive, des "best of" de ses émissions. Pourriez-vous, s'il vous plaît, dire à ce monsieur ses obligations en matière de langue française sur le service public de la télévision en lui rappelant notamment l'article 36 de la Charte de France-Télévision, une charte qui dit que la société « veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses antennes conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. » Pour le cas, M. Sébastien devrait employer les mots « Florilège », « Meilleurs moments », etc.

Merci de votre intervention auprès de Patrick Sébastien ou auprès des réalisateurs-producteurs de cette émission pour empêcher la dénomination "Best of".

-- Madame, Monsieur,

Sylvia DEe Vink, en France, mais parle anglais !Mardi 19 juin 2012, sur France 2, aux actualités du 20 heures, j'ai constaté, comme souvent j'ai pu le faire dans de nombreux journaux précédents, que lorsqu'un journaliste de France 2 interroge quelqu'un pour les besoins d'un reportage, dans la plupart des cas, nous avons droit à un témoin qui parle en anglais. Ce soir, lors d'un reportage consacré à la recrudescence des vols à la portière dans un quartier d'Aubervilliers, une acheteuse hollandaise, Mme Sylvia de Vink, s'est exprimée en anglais. Plus loin dans le journal, dans un reportage consacré aux Portugais qui quittent le Portugal pour aller au Mozambique ou en Angola, nous eûmes droit également à des témoignages en anglais de la part de ces Portugais exilés, alors que les autochtones africains interrogeaient sur place, s'exprimaient en portugais.

Dans le même acabit, le samedi 9 juin, toujours dans le journal du 20 heures sur France 2, j'eus la désagréable surprise d'entendre un chef de la police de Montréal, au nom très français, parlait en anglais.

Tout cela pour dire que j'ai l'impression que France 2, joue à fond la carte de l'anglais et se moque comme d'une guigne de la promotion de notre langue. J'ai l'impression que la chaîne suit des consignes : promouvoir l'anglais, faire voir que tout le monde parle anglais (même au Québec). Il semble même que France 2 fasse cela au même titre qu'elle donne la parole systématiquement à des personnes issues des minorités « visibles » dans la plupart des reportages qu'elle réalise. Si faire de la discrimination positive a été plus ou moins validée par la classe politique en général, est-ce que l'anglicisation, en catimini,  l'a été également ? Qui aurait décidé que, au nom de notre bien-être, de la liberté et de l'équité, il faut nous bourrer le cerveau de la langue de Mickey.

Merci de bien vouloir dénoncer l'imposture de l'anglais sur France 2 et de la faire cesser au plus vite.

-- Madame, Monsieur,

Quand va-t-on se décider sérieusement à arrêter le processus d'anglicisation sur France 2. Encore une fois, aux actualités de 20 heures, le mardi 19 juin, j'ai entendu trois fois "mail" par trois journalistes différents. Le pompon est venu de Sébastien Guibert, qui, nous présentant les nouveaux mots entrant dans le Petit Robert, n'employa pas moins le mot anglais "mail" dans son commentaire. Qu'attend le CSA pour pour faire circuler une note interne auprès des journalistes, des commentateurs, des traducteurs, etc. comme quoi les mots anglais "mail" et "e-mail" ont un équivalent français qui est COURRIEL, un équivalent que le personnel du service public de la télévision a le devoir d'employer ?

Dans le même acabit, le mardi 26 juin 2012, nous eûmes droit, lors d'un reportage sur la télémédecine, au mot anglais "spacemaker". La journaliste, Jennifer Knock, qui commentait le reportage, employa 4 ou 5 fois le terme anglais sans jamais prononcer le mot français STIMULATEUR CARDIAQUE. Cela est profondément scandaleux. Scandaleux que sur une chaîne publique qui devrait être un exemple en matière de respect de la langue française, il y ait autant d'anglicismes qui viennent polluer l'antenne.

Je demande une opération du CSA pour réveiller le civisme linguistique de tous ceux qui ont pour métier de prendre la parole sur France 2.

Le Forum mondial de la langue française de Québec en 2012-- Madame, Monsieur,

 Entre le 2 et le 6 juillet 2012 a eu lieu le premier Forum mondial de la langue française à Québec. Durant cette période, aucun reportage, aucun commentaire n'a été accordé à cet événement majeur pour notre langue, sur France 2, aux journaux de 20 heures. Comment se fait-il que cette chaîne publique, dont une des missions pourtant est de veiller à la promotion, à la diffusion, à la défense et au développement de la langue française, fasse ainsi la sourde oreille lorsqu'il s'agit de mettre en avant nos intérêts linguistiques ? Alors que se déroulait ce Forum mondial, et pour prendre un exemple du haut degré d'anglomanie qui règne sur cette chaîne, France 2 préféra, le mardi 3 juillet  2012, nous parler de l'Allemagne qui recrutait des immigrants en anglais, d'Airbus à Toulouse qui présentait ses avions en anglais à des visiteurs. Ce soir même, le 8 juillet, nous eûmes droit à un énième reportage pour apprendre l'anglais en séjour linguistique en Angleterre. Il y aurait un complot sur France 2 contre la langue française et contre la Francophonie au profit de l'anglais-roi que cela ne m'étonnerait pas.

Je vous demande, Madame, Monsieur, de bien vouloir intervenir pour que France 2, chaîne publique, cesse d'endoctriner les téléspectateurs au culte de l'anglais et s'occupe plutôt de servir les intérêts linguistiques des francophones que nous sommes encore.

-- Madame, Monsieur,

Mercredi 11 juillet 2012, sur France 2, aux actualités de 20 heures, on nous a présenté un reportage sur le "Cloud Computing". Jamais, le terme français officiel, « informatique en nuage », terme paru au Journal Officiel le 6 juin 2010, n'a été évoqué. Tous les journalistes qui ont participé à ce reportage, ont employé le terme anglais. Est-ce ainsi que le service public de la télévision sert la langue française ? À se demander si le personnel qui travaille à France 2 connaît la charte qui régit le fonctionnement de la chaîne en matière de respect, de promotion et de diffusion de la langue française.

Merci de bien vouloir rappeler ce volet de la charte aux personnels de France 2, en particulier, et de France-télévisons, en général.

-- Madame, Monsieur, D'accords pour dire "LIGUE" au lieu de "DIVISION", mais pas d'accords pour dire "COURRIEL" au lieu de "E-MAIL"

Vendredi 20 juillet 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à toute une série de "mails" prononcés par les journalistes à travers divers reportages. Comment se fait-il que depuis le 23 juin 2003, date où le mot « COURRIEL » est passé au Journal Officiel pour remplacer officiellement les termes anglais "mail" et "e-mail", comment se fait-il que les journalistes n'emploient toujours pas ce mot ? Quand il s'est agi de remplacer la DIVISION 1 et 2  par la LIGUE 1 et 2 dans le domaine du ballon, les journalistes sont passés du jour au lendemain, et sans aucune hésitation, au nouveau terme. Pourquoi n'en est-il pas de même pour le mot COURRIEL ? Pourquoi freinent-ils des deux pieds pour ne pas employer le mot français ? Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?

Merci de bien vouloir enquêter sur cette étrangeté.

-- Madame, Monsieur,

Mardi 14 août 2012, sur France 2, aux actualités de 20 heures, nous eûmes droit, encore une fois, à notre dose d'anglicisation. Dans un reportage consacré à des réfugiés syriens installés en Jordanie, le journaliste Arnaud Conte employa le mot anglais "sniper", en lieu est place de « tireur isolé », « franc tireur », etc.

Toujours dans le même journal, dans un autre reportage sur une manifestation en Tunisie pour le droit des femmes, le journaliste Benoit Lebrun trouva le moyen de ne donner la parole à aucune manifestante francophone, comme pour occulter la forte présence de la langue française en Tunisie, comme pour surtout ne pas faire de publicité à notre langue. Dans la foulée, bien sûr, aucun panneau de manifestantes écrit en français ne fut montré dans le film, alors que dans le cortège plusieurs étaient présents. Quand on sait que le moindre panneau en anglais est ostensiblement montré lors d'une quelconque manifestation dans le monde, on sent bien là une volonté de nuire à la Francophonie et de faire le seul jeu de l'anglicisation.

Je demande au CSA d'intervenir afin d'arrêter cette machinerie réglée pour ignorer l'Espace francophone et pour tuer notre langue à petit feu.

-- Madame, Monsieur,

Anouk Flieller, "COURRIEL", connaît pas !Vendredi 17 août 2012, sur France 2, aux actualités de 20 heures, dans un reportage consacré à la jalousie, la journaliste Anouk Flieller employa les mots anglais "e-mail" et "coach".

Pourquoi, à l'image de cette journaliste, les journalistes ne font aucun effort pour éviter de nous angliciser. Pourquoi le CSA n'intervient-il pas pour éviter la mort de notre langue par surdoses d'anglais ?

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission « La Maison France 5 » diffusée le mercredi 22 août 2012 sur France 5, le présentateur Stéphane Thébaut nous a parlé du "Made in Réunion ». Pouvez-vous demander à ce journaliste, et aux journalistes en général, d'arrêter avec la manie d'employer "MADE" lorsqu'il s'agit d'indiquer l'origine ou la provenance d'un produit ? « Fait à la Réunion, « Fabriqué à la Réunion, « Estampillé-Réunion », etc., les mots ne manquent pas en français pour remplacer cet anglicisme inutile.

De plus, M. Thébaut nous a dit qu'il faisait son émission DEPUIS la Réunion. Désolé, mais « depuis » indique une durée et non un point de départ. Exemple : "Je parle DU balcon DEPUIS 5 minutes" et non "je parle DEPUIS le balcon DEPUIS 5 minutes".

Merci au CSA de signaler à Stéphane Thébaut ces manquements à la langue française.

-- Madame, Monsieur,

Michel Drucker, toujours prêt à placer de l'anglais !Vendredi 24 août 2012, sur France 2, aux actualités de 20 heures, Michel Drucker, en rendant hommage à Jean-Luc Delarue, décédé le jour même, emploie deux anglicismes "succes story" et "border line".

Comment se fait-il, alors que Drucker travaille à la télévision depuis plus de 40 ans, que ce monsieur ne fasse pas plus attention à la qualité de son langage en évitant les anglicismes ? Pleurer sur la mort d'un confrère ne doit pas être une raison de plus pour nous angliciser et participer de ce fait à la mort de notre langue.

Puisse le CSA rappeler cela à l'indétrônable Michel Drucker.

-- Madame, Monsieur,

Durant tout l'été 2012, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien nous ont présenté des florilèges de leurs émissions de la saison écoulée. Pourquoi n'ont-ils pas été interpellés par le CSA, alors qu'ils ont tous les deux employé le mot anglais "Best of" pour qualifier ces rediffusions ?

Merci au CSA de bien vouloir me dire qui, des angliciseurs et des francophones, fait la loi à la télévision française.

-- Madame, Monsieur, Arte, une chaîne franco-allemande qui anglicise

Durant tout l'été 2012, nous eûmes droit sur Arte, chaîne publique franco-allemande, a une série d'émissions appelée "Summer of Rebels". Cette série fait partie des "Summer of..." que cette chaîne nous sert chaque été. Il y a eu les années précédentes, "Summer of Love ", "Summer of Girls", "Summer of the 80s", "Summer of the 60s". D'année en année donc, Arte nous ressert, en toute tranquillité et en toute impunité, son "Summer of...", une dénomination anglaise qui, bien sûr, n'a rien à faire sur une chaîne franco-allemande où, en toute logique, c'est l'allemand et le français qui devrait être mis en exergue et non l'anglais.

Je demande donc au CSA de faire en sorte que l'été prochain sur Arte, l'été ne rime plus avec l'anglais.

-- Madame, Monsieur,

Début septembre 2012, j'écoute la radio BFM. Il y a "Bourdin and Co" ou "Bourdinrenko", peut-être un présentateur d'origine russe, il nous parle des "mails" reçus de ses auditeurs. Les "live", les "news", les "jobs", les "business", les "talks", les "low cost", les "shows", etc. fusent de partout.

N'y a-t-il pas un moyen au niveau du CSA pour arrêter ce massacre de la langue française ?

Laurent Ruquier, un angliciseur sur le service public de la télévision -- Madame, Monsieur,

Le samedi 8 septembre 2012, a commencé la 7e saison de l'émission « On n'est pas couché » de Laurent Ruquier, une émission qu'il appelle (voir le site http://www.france2.fr/emissions/on-nest-pas-couche) "Le Saturday Night Show de France 2".

Force est de constater qu'en plus de cette anglomanie flagrante et en plus des anglicismes coutumiers de M. Ruquier tels "live", "fair play", "one man show", "one women show", "prime", "prime time", "flash back", "talk show", "happening", "cameraman", "mail", une nouvelle rubrique est apparue sous une dénomination à caractère anglophone : « Le flop TEN ». Pourquoi, pour le cas, n'a-t-il pas appelé cette rubrique « Le flop DIX », tout simplement ? Il n'a même pas l'excuse, ce coup-ci, de dire que le mot français est trop long, puisque DIX a exactement le même nombre de lettres que le mot anglais TEN.

Non, M. Ruquier baigne tellement dans les anglicismes - et cela en toute impunité, car, apparemment ses collaborateurs, le directeur de chaîne, le directeur de France-Télévision, le CSA ferment les yeux sur l'anglomalaria de cet homme -, qu'il se croit tout permis maintenant d'aller toujours plus loin dans le fait de contaminer des millions de téléspectateurs avec l'anglais, cette langue glottophage qui menace de mort la diversité culturelle et linguistique du monde entier. Comme un enfant mal élevé qu'on laisse faire sans jamais réprimander, si personne n'arrête M. Ruquier dans sa folie d'anglais, ce sera bientôt ce genre de personnage qui fera la loi à la télévision. Et la loi à la télévision en matière de langue, ce n'est pas la sienne qui doit prévaloir, mais celle rappelée dans la Charte de France-Télévision, qui stipule noir sur plan que « Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Je demande donc au CSA d'intervenir auprès de M. Laurent Ruquier, employé du service public de la télévision française et payé en partie avec l'argent de nos impôts, afin d'exiger de lui qu'il change au plus vite son "TEN" anglais en « DIX » français.

Cela, n'en doutons pas, lui servira de leçon pour les prochaines fois qu'il aura à nommer une rubrique et l'encouragera à soigner sa maladie d'anglais.

-- Madame, Monsieur,

Encore une fois, aux actualités du 20 heures sur France 2, nous avons constaté que le fait « francophone » d'un événement était occulté.

En effet, lors de la visite du Pape au Liban, visite faite entre le 14 et le 16 septembre 2012, aucun reportage passé aux journaux du 20 heures sur cette chaîne durant cette période, ne firent voir et entendre que l'on parlait français au Liban et que le Pape, notamment, s'y exprimait dans cette langue. Par contre, il est fort à parier que si le Pape avait parlé en anglais lors de ce déplacement et s'il y aurait eu des banderoles en anglais dans la foule des fidèles, France 2 se serait fait un plaisir, voire un devoir, d'en diffuser les images et le son.

Pourquoi donc, France 2, télévision du service public, dont une des missions est de servir la langue française (voir la Charte de France-Télévision), ne fait-elle aucun effort pour essayer de désabrutir les Français, colonisés qu'ils sont par l'anglais de Goldmann Sachs et Cie ?

Je demande au CSA de faire en sorte que le 20 heures de France 2 ne soit plus un lieu de propagande pour l'anglais.

-- Madame, Monsieur,

Quand l'émission "On n'est pas que des cobayes" participe à l'anglicisationLe 21 septembre 2012, jour de la rentrée de l'émission « On n'est pas que des cobayes » sur France 5 - chaîne faisant partie du service public de la télévision française, donc une chaîne, rappelons-le, ayant le devoir de servir la langue française -, force a été de constater que la fameuse barrière "DO NOT CROSS" était toujours présente dans le hangar qui sert aux expérimentations de l'équipe.

Déjà, en mai 2012, j'avais signalé cette pollution linguistique au CSA. Malheureusement, apparemment, le CSA ne s'est pas intéressé à cette affaire, ou a manqué d'autorité pour exiger que disparaisse cette anglomanie, puisqu'elle a réapparu dans l'émission diffusée le 21 septembre.

Je réitère donc ma demande auprès du CSA afin qu'il n'y ait plus de barrières pour l'anglais dans cette émission.

-- Madame, Monsieur,

Samedi soir, le 29 septembre 2012, dans « On n'est pas couché » une émission de Laurent Ruquier diffusée sur France 2, nous eûmes droit, en plus de l'anglais "TEN" (Le flop ten) du début d'émission, à la présentation d'un film français dont le titre est en anglais "Do not disturb", à des photographes qui nous présentèrent un livre de photos qu'ils ont nommé en anglais "Famous" et à Charlotte de Turckheim  qui nous présenta une pièce de théâtre dans laquelle elle joue actuellement, une pièce, "Que faire de Mister Sloane", nommée au 1/5 en anglais.

Bref, entre "TEN", "Do not disturb", "Famous", "Mister"  qui dira après cela qu'il n'y a pas un courant anglicisant à la télévision française ? Nous demandera-t-on bientôt de payer notre redevance-télé en dollar pour être en symbiose avec la langue que l'on veut nous imposer ?

Merci au CSA de bien vouloir intervenir avant que notre langue ne soit plus qu'en option à la télévision.

François Braouezec, fier de coloniser son enfant à l'anglais !-- Madame, Monsieur,

Jeudi 4 octobre 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2, il y a eu encore un énième reportage consacré à l'enseignement précoce de l'anglais !

Il y a été prononcé encore une fois, la phrase-arnaque qui consiste à dire « les langues étrangères » pour finalement nous parler à 90% que de l'anglais et nous présenter à l'écran que des exemples d'enfants gavés à l'anglais.

Il paraît qu'en Californie, les législateurs sont contre le gavage des oies, soyons alors en France contre le gavage de nos enfants à l'anglais colonial et impérialiste.

Quand le CSA va-t-il intervenir pour que cesse ce gavage malsain ?

-- Madame, Monsieur,

Samedi 6 octobre 2012, aux actualités de 20 heures sur France 2,  Delahouse, le journaliste présentateur, nous a parlé des produits "Made in France", phrase anglaise employée également par les journalistes dans le reportage qui a suivi. Pourquoi ces messieurs les journalistes n'ont-ils pas tout simplement employé l'expression française  « FAIT EN FRANCE » ?

Enfin, dimanche soir, Laurent Delahouse nous a encore fait le coup de nous dire « en cette fin de "week-end" ». Ne pourrait-il pas dire, pour le cas, « en ce dimanche », cela sera plus court et, de plus, ça nous évitera de nous farcir un énième anglicisme.

Merci au CSA de bien vouloir intervenir avant que notre langue ne soit plus qu'une succession de mots anglais.

-- Madame, Monsieur,

Laurent Ruquier, un vendu à l'anglais !Samedi soir, le 6 octobre 2012, dans l'émission « On n'est pas couché », en plus de dire « Dix »  en anglais  dans la rubrique "Le Flop TEN", j'ai remarqué que Ruquier à prononcer à l'anglaise, le nom du groupe de Rock  AC DC.

En effet, il a dit "eil si di si" au lieu de le prononcer à la française « A Cé Dé Cé ». Cela fait plus de 30 ans que je connais ce groupe de rockeurs endiablés et c'est la première fois que j'entends prononcer son nom à l'anglaise en France.

Même Natacha Polony, pour reprendre ce que venait de dire Ruquier, prononça AC DC à l'anglaise !

Merci au CSA de bien vouloir rappeler à ces journalistes qu'en France, c'est encore l'alphabet français et sa prononciation qui prévalent.

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 12 octobre 2012, aux actualités du 20 heures sur France 2,  Laurent Delahouse nous a présenté un reportage intitulé "le business de la drogue". Encore un mot anglais "Business" à l'antenne de France 2, chaîne publique de la télévision qui a pourtant, parmi ses missions, la défense et l'illustration de la langue française. Delahousse employa même le mot anglais "businessman" en lieu et place du mot français « homme d'affaire », pour lancer le reportage.

Quand va-t-on arrêter ce pourrissement de la langue ?

La Francophonie ignorée des médias-- Madame, Monsieur,

Les 13 et 14 octobre 2012 a eu lieu le 14e Sommet de la Francophonie. Force a été de constater que dans les actualités du 20 heures sur France 2, l'événement est passé inaperçu. Les rares fois où a été évoqué le sujet, il n'était question que du Mali, d'Al-Qaïda et des otages, problèmes importants certes, mais problèmes qui ne devaient pas occulter de ce sommet tout de même, la langue française et de sa place en Afrique et dans le monde.

La place de la langue française, un sujet d'autant plus brûlant que le président du Gabon, Ali Bongo, voyant que la France elle-même néglige sa langue en ayant d'yeux que pour l'anglais, veut mettre l'anglais comme langue officielle dans son pays. Sans parler du Burundi, autre pays de l'Afrique francophone, qui veut entrer dans le Commonwealth et favoriser ainsi l'anglais comme l'a fait déjà le Rwanda en 2009. Voilà des sujets qui ont trait à la Francophonie et à la langue française, et qui ont  été totalement occultés par France 2, aux 20 heures, pourquoi ?

Pourquoi, de l'autre côté, il ne passe pas une semaine aux 20 heures de France 2, sans que les téléspectateurs aient droit à un reportage sur l'enseignement précoce de l'anglais, sans qu'on leur présente les derniers tubes et derniers films en vogue anglo-saxons, sans qu'ils entendent, au détour d'un reportage, des gens interrogés dans la rue en anglais (même à Paris), sans qu'ils aient à subir à matraquage de mots anglais, comme si la télévision du service public avait pour mission de leur apprendre, de multiples anglicismes tels mail, low-cost, success story, prime, etc. ?

Je demande que cesse l'esprit anti langue française du 20 heures sur France 2. Merci de votre action.

-- Madame, Monsieur,

Lundi 15 octobre 2012, aux actualités du 20 heures, David Pujadas, le journaliste présentateur du journal télévisé du 20 heures, nous annonça le décès de l'ancien roi du Cambodge, M. Norodon Sihanouk. Dommage que cette annonce ait été faite d'une façon lapidaire, car, en ces temps de forte anglicisation, il eut été utile de rappeler à la population française en voie d'anglicisation que M. Norodon Sihanouk avait été un des pères fondateurs de la Francophonie avec Léopold Sédar Senghor (Sénégal), Habib Bourguiba (Tunisie) et Hamani Diori (Niger). L'oubli de ce rappel est d'autant plus triste que venait de s'achever à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le 14e Sommet de la Francophonie. Mais la Francophonie, n'est-ce pas le dernier des soucis du sieur journaliste David Pujadas ?

Le CSA pourrait-il informer les journalistes qu'ils ont le devoir d'informer AUSSI sur la Francophonie ?

-- Madame, Monsieur,

Refus des médias d'employer le mot français "COURRIEL"Mercredi 17 octobre 2012, au journal télévisé de M6, au 19/45, plus précisément, il y eut un reportage consacré aux arnaques sur Internet, à l'arnaque dite « hameçonnage » que, bien sûr, la journaliste nomma en anglais "fishing".

Hormis cet anglicisme, ce reportage fut la fête aux mots anglais "mail" et "e-mail", prononcés et écrits plusieurs fois à l'écran. Encore une fois, il est à dénoncer le fait que les journalistes ne font aucun effort pour éviter d'angliciser notre langue. Pourtant, l'équivalent français à "mail" et "e-mail" est connu, et bien connu, il est passé au Journal Officiel le 23 juin 2003, c'est le mot « COURRIEL », pourquoi les journalistes l'ignorent-ils ?

Pourquoi l'ignorent-ils, alors que de l'autre côté, quand il s'agit de remplacer « DIVISION » par « LIGUE », dans le milieu du ballon, ils s'exécutent illico presto ?  Récemment même, la firme de voitures coréennes Hyundai a décidé de changer la prononciation de son nom de Hyun(daïl) à Hyun(dé) et aussitôt les journalistes ont appliqué la nouvelle prononciation. Pourquoi donc alors, si les journalistes sont capables de respecter des consignes de langage, refusent-ils d'employer le mot « COURRIEL » ?

Merci au CSA de bien vouloir intervenir auprès des journalistes pour leur poser la question.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 20 octobre 2012, dans la nouvelle émission de variétés « Simplement pour un soir », une émission diffusée sur France 2, j'ai constaté que le présentateur, Patrick Sabatier avait employé à plusieurs reprises 3 anglicismes : "medley" au lieu de « pot-pourri » ; "best of", au lieu de « florilège »  et "standing ovation", au lieu de « ovation debout ».

Est-ce que le CSA pourrait demander à ce monsieur d'éviter les anglicismes ?

-- Madame, Monsieur,

Propagande pour la langue anglaise de France 2Au Journal de 20 heures sur France 2, le vendredi 26 octobre 2012, nous eûmes droit à un déluge d'informations concernant les Anglo-Saxons : un reportage sur la croissance en hausse en Grande-Bretagne depuis les JO, un reportage donnant des explications sur la hausse de la croissance en Grande-Bretagne, un reportage sur le vote par anticipation aux É-U-A, un reportage pour nous expliquer pourquoi Barack Obama vote avant le jour des élections, un reportage sur les supermarchés américains où l'on peut se soigner moins cher, un reportage sur l'ouragan Sandy qui va toucher la côte Est des É-U-A, un reportage sur le cycliste américain Lance Armstrong déchu de ses titres par l'UCI, un reportage sur des femmes sportives à l'image de l'Américaine Lindsey Vonn qui veulent concourir avec des hommes,  un reportage sur les Rolling-Stones en concert à Paris, un reportage sur la comédie musicale américaine West Side Story qui se déroulera prochainement au théâtre du Chatelet à Paris, en anglais (!).

Bref, 10 reportages sur le monde anglo-américain sur 22 présentés ce soir-là, autrement dit presque la moitié de l'antenne consacrée à nous parler de ce qui se passe chez les anglophones. Pardonnez-moi, mais je trouve que cela fait un peu trop.

J'aimerais, Mesdames, Messieurs du CSA, que ma redevance de télévision serve, entre autres actions, à m'informer et non à me bourrer le crâne d'américanités, est-ce que cela est possible ?

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission « Faut pas rêver », consacrée au Cambodge et diffusée le vendredi 26 octobre 2012, sur France 3, j'eus la désagréable surprise de constater que ce pays était plus anglophone que francophone. En effet, un bon nombre de Cambodgiens questionnés par l'animatrice Tania Young lui parlèrent en anglais. Il est tout de même regrettable que dans cet ex protectorat français et dans ce pays qui fait partie de l'Espace francophone, Mlle Young n'ait pas trouvé de francophones à qui parler. A-t-elle vraiment cherché des parlants français ou s'est-elle jeté sur les anglophones pour participer, mine de rien, à la propagande du moment qui consiste à dire que tout le monde dans le monde parle anglais ? Pourquoi, de plus, ne s'est-elle pas servi de son traducteur khmer pour éviter de passer par l'anglais, alors qu'elle se servait de celui-ci lorsque ses interlocuteurs ne parlaient pas anglais ?

J'ai constaté également que la plupart des musiques de fond étaient en anglais, là encore, veut-on nous faire croire qu'au Cambodge, c'est la musique anglo-saxonne qui domine ?

Je demande au CSA de faire quelque chose pour arrêter la propagande de l'anglais à la télévision.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 3 novembre 2012, au journal de 20 heures sur France 2, fut diffusé un reportage sur la chanteuse canadienne Diana Krall de passage à Paris et, force fut de constater, qu'elle ne s'exprima qu'en anglais auprès des journalistes venus l'interviewer.

Alors que ces mêmes journalistes ne manquent pas une occasion pour diffuser à longueur de journaux télévisés des reportages pour dire que les Français sont « NULS » en anglais, pourquoi, pour le coup, n'ont-ils fait aucune rDiana Krall, et le bilinguisme,  M. Trudeau !emarque sur Diana Krall sur le fait qu'elle ne parlait pas français, alors que le français dans son pays, le Canada, à le statut de langue officielle avec l'anglais, que ce pays est membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et qu'on y promeut partout le bilinguisme français-anglais ?  

Comment, d'un côté,  peut-on critiquer sans cesse les Français qui ne parlent pas anglais et de l'autre fermer les yeux sur ceux et celles qui, venant d'un pays officiellement bilingue français-anglais, ne sont pas capables de s'exprimer en français ?

Ce manque d'objectivité de plus en plus flagrant d'un bon nombre de journalistes, montre bien, hélas, l'état de colonisation mentale dans lequel ils sont tombés.

Je demande au CSA d'intervenir pour que cesse ce scandale.

-- Madame, Monsieur,

Mercredi 7 novembre 2012, nous eûmes droit à un énième reportage sur les bienfaits de l'anglais et sur la nullité prétendue des Français à l'égard de cette langue. Le reportage en question nous fit voir des élèves assistant à un cours d'histoire en anglais à Sciences Po, montrant ainsi une infraction à la Constitution française qui précise en son article 2 que le français est la langue de l'enseignement. France 2 faisant un reportage sur des personnes qui ne respectent pas la loi et qui, loin de dire que ces personnes ne respectent pas la loi, en fait plutôt la promotion et l'apologie, mériterait un procès.

Je demande au CSA de mettre en demeure France 2 de cesser de faire l'apologie de l'anglais sur ses ondes.

-- Madame, Monsieur, Samah Soula et l'anglicisation

Jeudi 8 novembre 2012, dans un reportage consacré à la Chine et nous présentant le nouveau Président de ce pays, M. Xi Jinping, la journaliste Samah Soula ne put s'empêcher de dire que le nouveau président parlait anglais et que sa fille avait fait ses études à Harvard.

Décidément, tout est bon pour faire de la pub de l'anglais sur France 2, chaîne publique de la télévision censée pourtant, normalement, devoir faire plus la publicité de la langue française que de la langue anglaise.

Ainsi donc, même lorsqu'on parle de la Chine sur France 2 au journal de 20 heures, il faut que le téléspectateur ait sa dose d'anglais, une dose, bien sûr, pour qu'il soit bien convaincu, s'il ne l'a pas encore compris, que c'est cette langue étrangère, et pas une autre, qu'il faut apprendre. Quel scandale, quelle honte !

Je demande au CSA de faire quelque chose pour arrêter ce scandale.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 10 novembre 2012, dans le Journal de 20 heures sur France 2, le journaliste Olivier Théron, relatant les intempéries dans le Sud de la France, employa dans son reportage, l'anglicisme "aquaplaning" en lieu et place du terme français « aquaplanage ».

Le CSA pourrait-il rappeler à ce journaliste qu'il existe des équivalents français aux anglicismes et qu'il est tenu, ce faisant, de les employer à l'antenne ?

-- Monsieur Bonjour M. Erner,

J'aime votre émission, et le sujet sur l'huile de palme était de nouveau bien choisi et intéressant. Par contre, je me suis encore étranglé en vous écoutant parler, vous et vos invités. Je ne suis ni linguiste ni prof de français ni poète, un français dans la moyenne, mais attaché à notre culture. Et votre snobisme d'expressions anglaises à tous crins me fait VOMIR. Plus encore il m'attriste. Vous êtes combien de journalistes radio en France, quelques centaines ? Sur combien de personnes exercez-vous votre influence, quelques millions ? Quand allez vous intégrer cette donnée et prendre en compte l'aspect éducatif qui accompagne chacune de vos interventions ? (lire la suite)

-- Madame, Monsieur,

Michel Drucker et l'anglicisationSamedi soir, le 24 novembre 2012, Michel Drucker, dans l'émission de variétés « Céline Dion, le grand "show" », une émission qu'il présentait sur France 2, employa le mot anglais "Prime Time".

Pourriez-vous dire à ce monsieur qu'il cesse d'employer des mots de ce genre dont le commun des francophones n'est pas censé connaître la signification. Moi, je parle l'arabe couramment, que dirait mon entourage si j'employais ça et là, des mots arabes dans ma conversation ?

 Parlez anglais chez les Anglais, soit, mais pas chez les Francophones et qui plus est sur une chaîne publique de la télévision.

Merci de transmettre le message.

-- Madame, Monsieur,

Au journal de 20 heures, sur France 2, le mardi 27 novembre 2012, le journaliste Laurent Desbonnets, dans le reportage consacré au retour du plombier polonais qu'il nous présenta, nous asséna de deux anglicismes "low cost" et "e-mail".

Pourriez-vous demander à ce journaliste de respecter la langue française en évitant de l'angliciser.

France 2 et l'anglicisation-- Madame, Monsieur,

Encore un reportage sur France 2, au journal de 20 heures, le vendredi 30 novembre 2012, où les journalistes français qui tournaient le film, se sont fait un plaisir de faire un gros plan sur une pancarte écrite en anglais lors d'une manifestation en Tunisie.

Il n'y avait qu'une pancarte en anglais, et comme par hasard, ils ne l'ont pas manquée, fidèles à leur mission d'angliciser la population de France pour à tout prix lui faire comprendre qu'il n'y a pas de vie sans anglais, même en Tunisie, un pays arabo-francophone.

Le CSA pourrait-il dire aux journalistes que leur mission ne consiste pas à aller chercher l'anglais partout où ils vont ?

-- À Monsieur le Médiateur de France TWO,

En ce 4 décembre 2012, dans le journal du matin, deux documents sans rapport avec le monde anglo-saxon ou avec l'anglais - lutte contre la pollution des gaz d'échappement et économie de carburant, puis séduction - avaient une chanson en anglais comme fond sonore parfaitement inutile. J'ai éteint...

La publicité avec des noms ou slogans en anglais, le fond sonore de chansons en anglais pour des documentaires dans des pays non anglophones (comme dans les grandes surfaces), et même maintenant sur des bulletins météorologiques non commentés sur d'autres chaînes (!), le recul du système métrique, tout cela fait partie d'un processus de « normalisation » à l'américaine visant à amener les citoyens, dès leur plus jeune âge, à penser, ressentir, réagir, se conduire, consommer « à l'américaine », à s'aligner sur les États-Unis. (lire la suite)

-- À la Rédaction de France Inter,

Plusieurs fois par jour nous entendons une charmante personne sur votre antenne faire de la publicité pour la "playlist" de France Inter. Je m'étonne que vous utilisiez ce terme anglo-saxon de manière « officielle » et répétitive.

Les expressions « sélection musicale » ou « choix musicaux du jour » sont-elles désuètes, incompréhensibles, ringardes ? Vous seriez Europe, 1 RMC, ou Skyrock, je m'en ficherai plus ou moins. Le problème est que vous êtes la radio NATIONALE, et que j'ose encore croire que vous êtes toujours garants de certaines valeurs, dont le bon usage du français, même si cette idée n'est qu'officieuse. (lire la suite)

-- Madame, Monsieur,

Au journal de 20 heures sur France 2, le jeudi 6 décembre 2012, les journalistes Julian Bugier et Frédérique Prabonnaud ont employé le mot anglais "Burn out" à l'occasion d'un reportage consacré à la déprime au travail des chirurgiens.

Pourriez-vous demander à ce monsieur et à cette dame de parler français ?

Frédérique Prabonnaud et l'anglicisationJe ne paye pas ma redevance de télévision pour suivre un cours d'anglais à la télévision, mais pour être informé dans ma langue. C'est tout de même mon droit, un droit élémentaire que d'être servi dans ma langue !

Faites quelque chose, Mesdames et Messieurs du CSA, contre cette anglicisation rampante qui devient de plus en plus présente dans notre société, à l'image de la violence qui elle aussi ne cesse de se développer. (lire aussi)

-- Madame, Monsieur,

Ce soir, le 10 décembre 2012, sur France 2, au journal de 20 heures, il y a eu, une fois encore, un reportage sur l'enseignement de l'anglais à l'école. Comme toujours, les journalistes nous parlent d'enseignement des langues étrangères, et comme chaque fois, on nous montre un exemple avec le seul anglais. D'ailleurs, le titre du reportage était sans équivoque : « L'anglais bientôt obligatoire dès 6 ans ». Cette façon de dire « les langues étrangères » pour ne présenter, en définitive, que le seul anglais, est une vraie escroquerie.

De plus, la journaliste qui commentait le reportage, une nommée Karine Comazzi, imbibée d'anglitude de la tête aux pieds, est allée même dire que l'anglais était obligatoire. Mais sur quel texte de loi s'appuie-t-elle pour affirmer à l'antenne, devant des millions de téléspectateurs, que l'anglais est obligatoire dans nos écoles ? Certes,  l'anglais est officieusement obligatoire - tout a été fait pour en arriver là -, mais jusqu'à maintenant, les médias et les politiciens n'osaient pas encore le dire au grand jour. Un pas a été franchi ce soir.

Enfin, la journaliste, fidèle à la tradition des Français qui aiment s'autoflageller, s'en est allée de sa petite phrase type en disant que les Français étaient parmi les plus mauvais en langues étrangères (sous entendu, en anglais), oubliant de dire, bien évidemment, que l'enseignement des langues étrangères ne commençait qu'à partir de 14 ans au Royaume-Uni et qu'il n'était même pas obligatoire aux É-U-A.

Tout cela est bien lamentable, et devant cette réalité de France 2 à vouloir promouvoir l'anglais plutôt que l'enseignement pluriel des langues étrangères - seule façon de défendre la langue française devant l'uniformisation du monde au tout anglais -, j'envisage désormais, pour protester, de chercher un moyen pour ne plus payer la redevance-télé, car penser que cet argent participe, de près ou de loin, à l'anglicisation de la population, me devient de plus en plus insupportable.  (lire aussi)

-- Madame, Monsieur,

Sibylle d'Orgeval et l'anglicisationSamedi soir, le 15 décembre 2012, sur France 5, dans l'émission « Échappées Belles » qui avait pour thème l'ex-Yougoslavie 20 ans après l'éclatement de ce pays, nous eûmes droit à un florilège d'intervenants locaux s'exprimant en anglais. Apparemment, la journaliste, documentaliste et réalisatrice de ce reportage, Sibylle d'Orgeval, n'a pas prévu de traducteurs pour partir dans ces nouvelles républiques (Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Kosovo et Macédoine), traducteurs qui lui auraient permis pourtant d'aller chercher l'authenticité des régions traversées, à travers des personnes non imbibées d'anglais, c'est-à-dire pas tout à fait encore américanisées. La mentalité des journalistes qui consiste désormais à tout faire en anglais lors de leurs reportages à l'extérieur, dans des pays non anglophones est profondément lamentable. Cette façon de faire contribue à renforcer encore un peu plus l'hégémonie de cette langue, à écraser les autres grandes langues internationales dont le français, à considérer comme nulles les langues autochtones, à réduire la pensée aux seuls gens qui ont une vision angloaméricaine de la vie et des affaires.

Merci de signaler tout cela à Madame Sibylle d'Orgeval.

-- Madame, Monsieur,

Il a été bien triste de constater que dans l'émission « Soir de Fête au Québec », une émission de variétés diffusée le lundi 24 décembre 2012 sur France 2, à partir de 20 heures 45, la plupart des artistes français invités n'ont pas pu s'empêcher de chanter en anglais. Triste tout de même d'entendre ces Français chanter dans cette langue au Québec quand on sait toute la difficulté qu'ont les Québécois à maintenir la langue française dans leur pays face à l'anglais assimilateur. Honte donc à Jenifer, à Sofia Essaïdi, à Julie Zenatti, à Louisy Joseph, à Claudia Tagbo et à l'humoriste le Comte de Bouderbala qui lui, poussa même le bouchon jusqu'à se moquer de la langue française par rapport à l'américain.

Honte aussi aux Québécois Anthony Kavanagh et Stéphane Rousseau qui employèrent l'anglais plus que le français dans leur numéro.

Devant une telle inconscience linguistique, je pense que le service public de la télévision, dont une des missions est de veiller à la défense et à la promotion de la langue française, n'avait pas à diffuser une telle émission.

-- Madame, Monsieur,

Christophe Guyomard et l'anglicisationLe lundi 24 décembre 2012, sur France 3 fut diffusé la représentation du 35e Festival International du cirque de Monte-Carlo. Cette émission fut présentée par les journalistes Tania Young et Christophe Guyomard.

Première constatation, Tania Young employa à plusieurs reprises l'expression anglaise "Standing ovation", et cela n'est pas normal de parler ainsi anglais lorsqu'on commente pour des francophones une émission.

Seconde constatation, le journaliste Christophe Guyomard, chargé d'aller voir les artistes pour leur demander leur impression après leur numéro, abordait systématiquement les artistes en anglais. Comment se fait-il qu'un journaliste ne connaisse pas d'autres langues étrangères que l'anglais ? Dans le système scolaire français, il y a pourtant deux langues étrangères obligatoires pour arriver jusqu'au baccalauréat, dans les écoles de journalisme, je pense même qu'il doit y en avoir au moins trois, comment se fait-il alors que les journalistes n'aient l'air que de connaître l'anglais et que pour le cas, Christophe Guyomard, ne soit pas capable de dire deux mots en espagnol ou en allemand aux artistes parlant ces langues et qui ne connaissent pas le français ?

Cette mentalité de plus en plus répandue des journalistes à vouloir mettre tout le monde dans le même sac linguistique est à combattre, car elle est une atteinte au respect de la richesse de la diversité des langues et des cultures du monde. Mettre tout le monde dans le même sac, sur un même rang, sans qu'aucune tête ne dépasse, c'est le début de la dictature, tout simplement.

Merci au CSA de rappeler cela à nos journalistes colonisés.

 

-- Madame, Monsieur,

Il n'est pas normal, d'employer, comme je l'ai vu le mardi 26 décembre 2012 sur France 2,  l'expression anglaise "Best of" en lieu et place du français «aflorilège ». Pour le cas, il s'agissait d'une émission de Laurent Ruquier composée de florilèges de l'émission « On n'demande qu'à en rire ».

On connait Laurent Ruquier, grand consommateur d'anglicismes, mais là, le CSA pourrait intervenir promptement, car il s'agit d'un anglicisme écrit, donc facilement « cernable », tout comme l'est d'ailleurs le mot anglais "TEN" dans l'expression "le Flop ten" de la rubrique de « On n'est pas couché », d'une autre émission de Mister RUQUIER.

Qu'attend le CSA pour intervenir ?

-- Madame, Monsieur,

Jeudi 27 décembre 2012, dans le journal de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un reportage sur le ski à voile ou para-ski ou ski volant que la rédaction de France 2  et que Julian Bugier, le journaliste présentateur en tête, nomma en anglais le "speed riding".

Nous avons là, une fois encore, la preuve qu'il n'y a aucune volonté sur cette chaîne publique de la télévision française d'œuvrer pour la défense, la promotion et l'enrichissement de la langue française.Albert Baud et l'anglicisation

Qu'en est-il donc du cahier des charges de France-Télévision qui stipule dans son article 39 que les termes étrangers sont proscrits à l'antenne lorsqu'ils possèdent un équivalent français ?

Je demande au CSA son intervention auprès des journalistes pour que cesse le massacre qu'ils sont en train de perpétrer à l'encontre de notre langue.

-- Madame, Monsieur,

Il faut le faire, le samedi 29 décembre 2012, la journaliste de France 2, Victoire Tuaillon, pour le journal de 20 heures, trouva le moyen de caser de l'anglais lors d'un reportage consacré au nouveau musée du Louvre à Lens.

En effet, elle interrogea 2 touristes et les 2, comme par hasard, s'exprimèrent en anglais !

Comment se fait-il que les écoles de journalismes conditionnent à tel point leurs élèves à l'anglais, la langue glottophage par excellence qui est en train de tuer la diversité linguistique et culturelle du monde ? Je demande que le CSA intervienne auprès de ces écoles pour arrêter cet endoctrinement !

Jean Réveillon, un angliciseur ?-- Madame, Monsieur,

Triste réveillon du Jour de l'an pour la langue française, le mardi 31 décembre 2012, avec Patrick Sébastien, qui, dans son émission « Le plus Grand Cabaret du monde  » nous rappela à plusieurs reprises le bon souvenir de son anglicisme préféré : "close up", nous berça de numéros majoritairement accompagnés de chansons anglo-saxonnes et qui, en guise de bouquet final, se paya la visite de Jean Réveillon, le président de France 2, qui, comme pour rassurer les anglomanes de sa chaîne que l'on peut y pratiquer l'anglicisation en toute impunité, parla de "Standing ovation". 

Bizarre, j'ai comme l'impression que ce n'est pas demain que M. Jean Réveillon exigera de Laurent Ruquier le retrait du mot anglais "TEN" de la rubrique "Le Flop Ten" de l'émission « On n'est pas couché  ».

Est-ce que le CSA pourrait cependant rappeler cette affaire à M. Réveillon et lui rappeler, ce faisant, l'article 39 de la Charte de France-Télévision, une charte qu'il est censé connaître et faire respecter ?