Voici les cinq propositions de l'A.FR.AV  à soumettre

aux dix candidats qui se présentent

au poste de Président de la République.

 

1- Faire marcher la France sur ses deux jambes : l’Europe, d’une part, dans la coopération entre nations européennes, et la Francophonie, d’autre part, dans la coopération fraternelle et solidaire que nous devons avoir avec l’ensemble des pays francophones. De plus, lorsqu'un drapeau européen flottera à côté d’un drapeau français, obligatoirement devra flotter à ses côtés, le drapeau de la Francophonie.

 

2- Condamner, et rendre illégal, le bilinguisme français-anglais partout sur le territoire français et exiger que sur l’espace public lorsqu’une traduction d’un texte français est nécessaire, celle-ci devra s’opérer en au moins deux langues étrangères (pareille obligation sera faite dans nos aéroports).

 

3- Remettre l’enseignement du français prioritaire en primaire, y enlever l’enseignement de l’anglais pour le remplacer par un enseignement général sur les langues du  monde (sans oublier l’espéranto), favoriser, dès l’entrée en 6e l’apprentissage d’une langue internationale qui ne soit pas forcément l’anglais, ne pas donner le baccalauréat aux  élèves qui n’auraient pas obtenu la moyenne en dictée lors de l’épreuve, réaffirmer, haut et fort, que la seule langue de l’enseignement en France, c’est le français.

 

4- Cesser de donner de l’argent public aux entreprises et aux artistes qui préfèrent utiliser l’anglais plutôt que le français dans leurs créations, dans la dénomination de leurs produits, de leur enseigne, de leur raison sociale, etc. (Pas d’argent public, par exemple, pour un chanteur français qui chanterait en anglais. Ni de récompenses publiques à des chanteurs français qui chantent en anglais. En effet, pourquoi a-t-on remis une Victoire de la Musique, c'est-à-dire un encouragement à continuer, à Izia, au groupe Justice et au Marseillais Jehro, alors que ceux-ci chantent en anglais et ne contribuent donc aucunement au rayonnement  et à la sauvegarde de notre langue sur le plan national et international).

 

5- Exiger de nos hommes politiques, de nos diplomates, de nos militaires, de nos coopérants, de ne pas s’exprimer en anglais lorsqu’ils ne sont pas en pays anglophones. Exiger d’eux également qu’ils s’expriment en français dans les grandes instances internationales où notre langue à un statut de langue officielle.

 

 

 


Les dix candidats à la Présidence 2012,

 selon l'ordre du tirage au sort effectué lors d'une séance plénière du Conseil constitutionnel, sont :

 Éva Joly (EELV), Marine Le Pen (FN), Nicolas Sarkozy (UMP),

Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste),

 Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Jacques Cheminade,

François Bayrou (MoDem), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) et François Hollande (PS)

 

À chacun des candidats ont été envoyées, par courrier et par courriel,

 les cinq propositions de  l'A.FR.AV.

Dès que nous recevrons des réponses, elles seront publiées

dans la partie correspondante réservée à chaque candidat dans le tableau ci-dessous.

De votre côté, pour contribuer à donner de l'importance

 à la question linguistique auprès des candidats,

vous êtes cordialement invités à faire la même opération que nous

de contacts et de questionnements.

 (merci de nous tenir au courant des résultats).

 

© Europe Ecologie - Les Verts

Contact par formulaire : http://evajoly2012.fr/contact/

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

- Éva Joly

68 ans

Elle a la double nationalité française et norvégienne. Éva Joly était une juge d’instruction réputée en France

Député européenne Europe Écologie les Verts

Candidate pour le parti Europe Écologie les Verts

►Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts, gauche)

Adresse postale : Éva Joly - Europe Écologie - Les Verts - 247 rue du faubourg St Martin - 75010 Paris

 

© Front national

Contact par formulaire : http://www.frontnational.com/contacter-le-front-national/

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

- Marine Le Pen

43 ans

Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, députée européenne, présidente du FN depuis que son père Jean-Marie Le Pen, a pris la retraite

Candidate pour le Front National

►Marine Le Pen (Front national, extrême droite

Adresse postale : Comité Marine Le Pen - 78 rue des Suisses- 92000 Nanterre

Réponse à notre courriel

 

© présidence de la République/P.Segrette

Contact par formulaire : http://www.u-m-p.org/contact

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

 

- Nicolas Sarkozy

57 ans

23e président de la République française élu avec 53 % des voix en 2007 contre Ségolène Royal.

Parti : UMP (Union pour un Mouvement Populaire)

►Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire, droite)

Adresse postale : 18 rue de la Convention, 75015 Paris, France

 

© S. Burlot

Contact par formulaire :

http://www.jean-luc-melenchon.fr/contact/

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

 

- Jean-Luc Mélenchon

60 ans

Coprésident du Parti de Gauche, député européen, et ancien ministre de l’Enseignement professionnel

Candidat du Front de Gauche : alliance du Parti Communiste (PC) et du Parti de Gauche (PG)

►Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, gauche)

Adresse postale : 63 avenue de la République - 75011 Paris

© Nouveau Parti Anticapitaliste

Contact par formulaire :

http://www.npa2009.org/content/contact

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

 

- Philippe Poutou

45 ans

Salarié et délégué CGT

En 2009, participe à la création du NPA

Candidat pour le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)

►Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste, extrême gauche)

Adresse postale : NPA - 2 rue Richard Lenoir, 93100 Montreuil

© Lutte ouvrière

Contact par courriel :
contact@lutte-ouvriere.org

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

 

- Nathalie Arthaud

42 ans

Porte-parole de Lutte Ouvrière, conseillère municipale à Vaulx-en-Velin (Rhône)

Candidate pour Lutte Ouvrière

►Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière, extrême gauche)

Adresse postale : Lutte Ouvrière - BP233 - 75865 Paris Cedex 18

 

(© Julien Lemaître)

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

- Jacques Cheminade

71 ans

Jacques Cheminade 21012, le sursaut

►Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès)
Contact par formulaire : http://www.cheminade2012.fr/Contactez-nous

Adresse postale : Campagne Cheminade 2012 - a/bs Solidarité et Progrès - BP27 - 92114 CLICHY Cedex

 

Réponse à notre lettre

 

© Soazig de la Moissonière

Contact par formulaire : http://soutien.bayrou.fr/message.php

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

 

- François Bayrou

60 ans

Député des Pyrénées-Atlantiques, président du MoDem, ancien ministre de l’éducation nationale

Candidat pour le MoDem (le Mouvement Démocrate)

►François Bayrou (MoDem, centre)

Adresse postale : 133bis, rue de l'Université -75007 Paris.

 

© Debout la République

Contact par courriel : courrier@debout-la-republique.fr

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

- Nicolas Dupont-Aignan

51 ans

Président du parti DLR, député-maire d’Yerres (Essonne)

Candidat pour Debout la République

►Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République, droite)
Adresse postale : Debout la République - BP 18 - 91330 YERRES

 

Réponse à notre courriel

 

© Parti socialiste

Contact par courriel : fhollande@assemblee-nationale.fr, contact@depute-francoishollande.fr

 

Lettre de l'A.FR.AV

 

 

- François Hollande

57 ans

Député de Corrèze, Président du conseil général de la Corrèze.

Candidat pour le Parti Socialiste (PS) et le Parti Radical de Gauche (PRG)

►François Hollande (Parti socialiste, gauche)

Contact par courriel : fhollande@assemblee-nationale.fr, contact@depute-francoishollande.fr

Adresse postale : 59, avenue de Ségur - 75007 Paris

Premier  communiqué de l'A.FR.AV

publiposté dans le cadre de l'élection présidentielle :

 

Décembre 2011

Lettre ouverte au député Denis JACQUAT, demandeur d'une loi visant à vouloir diffuser les films étrangers en version originale sous-titrée sur les chaînes françaises de télévision.

Monsieur le député,

Nous savons que les groupes de pression anglo-saxons sont très puissants et donc très influents au sein de la classe politique française, comme ils le sont aussi auprès des euro-technocrates-décideurs de Bruxelles et de Strasbourg. Leurs moyens, bien évidemment, sont des milliers de fois supérieurs à ceux de pauvres associations françaises comme la nôtre qui défendent, comme elles le peuvent, sans subvention, seules, la langue française, la francophonie et le droit d'apprendre à l'école une, ou des langues étrangères qui ne soient pas obligatoirement l'anglais.

Au début des années 70, Georges Pompidou avait donné comme préalable à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun que Edward Heath, le 1er Ministre anglais de l'époque, parle français lors des réunions à Bruxelles. Celui-ci accepta, mais, en bon sujet de la Perfide Albion qu'il était, alors qu'il s'appliquait à parler français pour faire bonne figure, débarquèrent avec lui, pour aller dans les couloirs de tous les centres décisionnels européens, par centaines, les "lobbyistes" anglo-saxons. Leur mission : faire de l'Europe un sanctuaire anglo-américain où l'anglais serait de mise et la doctrine ultralibérale de rigueur.  Résultat : 40 ans après les discours en français d'Edward Heath à Bruxelles, l'anglais est en passe de devenir la langue officielle de l'UE, la France veut devenir un pays bilingue français-anglais, notre mode de vie et de pensée est calqué sur celui d'outre-Atlantique et nos sinistres Darcos, Chatel, Pécresse et Cie rêvent de toujours plus d'anglais dans nos écoles, au point de vouloir le rendre obligatoire dès la maternelle et d'enseigner EN anglais dans nos universités.

Edward Heath doit bien rire dans sa tombe !

Votre proposition de loi consistant à vouloir diffuser les films étrangers - soit dit en passant, par honnêteté, vous auriez pu dire les films anglo-américains en anglais, puisque ces films représentent plus de 95% des films étrangers diffusés à la télévision -, bref votre proposition de loi consistant à vouloir diffuser les films étrangers en version originale sous-titrée sur les chaînes françaises de télévision, va donc tout naturellement dans le sens des intérêts anglo-saxons de diffusion massive de leur langue. Vous n'avez donc rien inventé avec cette loi, vous suivez, en cela, les desiderata des "lobbyistes" pro-anglais qui infestent le navire des gouvernances françaises et européennes depuis l'arrivée des Britanniques dans l'UE, vous faites partie de leur plan, vous êtes leur marionnette au point d'ailleurs de ne même plus être capable de vous offusquer de la mention « anglais exigé », alors que cette mention est ILLICITE en France puisque la langue du travail dans notre pays, c'est le français et uniquement le français (Article Premier de la loi n°94-665).

Cela dit, nous aurions aimé que le député de la République que vous êtes, au lieu de proposer une loi qui participe à notre suicide linguistique et culturel, réponde à la lettre ouverte que nous lui avons adressée au début du mois de novembre, une lettre que nous avons envoyée sous forme de courriel  à tous les députés et sénateurs français. Une lettre ouverte qui demandait au sénateur et au 1er vice-président de la région Languedoc-Roussillon, Robert Navarro de bien vouloir intervenir dans l'affaire de l'aéroport de Montpellier-Fréjorgues où Air France, à son guichet, remet des récépissés de réservation EN ANGLAIS et en anglais uniquement (pour le coup, ce récépissé n'était même pas sous-titré en français !).

Force est de constater que vous n'avez pas répondu à notre message.

Force est de constater aussi que Robert Navarro, d'ordinaire si combattif pour la cause des langues (régionales), n'a pas daigné nous répondre ni agir en quelque moyen que ce soit pour que la langue de la République ne soit plus bafouée par la Compagnie Air France à Montpellier-Fréjorgues .

Force est de constater également que sur les quelque 900 élus - sénateurs et députés - à qui cette lettre ouverte était adressée, seulement trois nous ont répondu : deux nous ont assuré de leur soutien (la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam et le député Pierre Morel) et un, le député Jean-Jacques Urvoas, nous a cordialement invité de ne plus lui envoyer de messages !

Voilà où nous en sommes en France, aujourd'hui : défendre la langue française contre son assujettissement à l'anglais relève du parcours du combattant. On assassine, viole, bafoue, mutile notre langue partout dans les recoins de la maison et même dans le jardin, et tout le monde, ou presque, fait comme si de rien n'était. Circulez, il n'y a rien à voir, mais pourtant :

- Nos jeunes sont tellement imbibés d'anglais que lorsqu'ils chantent, la plupart chantent en anglais ; n'avez-vous pas remarqué cette tendance ?

- Nos cinéastes, quand ils ne tournent pas en anglais, aiment farcir leurs films de chansons en anglais (voir notamment « Les petits Mouchoirs », de Canet, le bien nommé), puis, à quoi bon aussi traduire les titres de film en français, "The lady", "The Artist", puisque c'est l'anglais qui est recommandé en France ; cautionnez-vous de telles pratiques ?

- Nos humoristes nous parlent de "stand up", de "one man show", de "one women show" ; cet abandon lexical vous fait-il sourire ?

- Nos savants et chercheurs doivent publier leurs travaux en anglais pour pouvoir obtenir des subventions tant françaises qu'européennes, êtes-vous au courant de cette obligation ?

- Certains ministères français reçoivent des documents de Bruxelles en anglais et ont ordre de ne pas les refuser, trouvez-vous cela normal ?

- L'Ifri, l'Institut Français des Relations Internationales, un organisme public financé avec nos impôts, diffuse de ses bureaux de Bruxelles des communiqués en anglais, organise des conférences en anglais, obligeant même les Français qui s'y expriment de s'y exprimer en anglais ; aviez-vous connaissance de telles infamies ?

- Aucun fournisseur d'accès à la Toile en France (Alice, AOL, SFR, Orange, etc.) n'emploie les mots français « courriel » et « infolettre », tous préfèrent les mots anglais "e-mail" et "newsletter" ; n'avez-vous rien à dire face à ce blocage inadmissible de mots français ?

- Parce qu'on ose plus demander de notices en français, pensant que de ne pas connaître l'anglais est une maladie, des radiothérapeutes à Épinal ont tué des patients et rendus handicapés à vie plusieurs dizaines d'autres ; avez-vous eu vent de ce scandale ?

- Nos soldats sont priés de parler anglais comme l'obligent l'Eurocorps, EuroGendFor et OTAN  ; cet abandon linguistique, prélude, bien évidemment, à d'autres abandons, ne vous inquiète-t-il pas ? 

- Nos publicitaires sont incapables d'aligner deux mots sans les truffer d'anglais. La publicité aujourd'hui, c'est d'abord la publicité de l'anglais ; toujours rien à dire ?

- Notre École pratique la discrimination linguistique puisque tout est fait autour de l'anglais au détriment des autres langues étrangères et de l'enseignement du français ; ce favoritisme pro-anglais et cette discrimination ne vous choquent-ils pas ?

- La francophonie est ignorée des médias. France 2, pour prendre un exemple, télévision de Service public, fait un reportage quasi quotidien, à la grand'messe du 20 heures, sur un fait divers qui se déroule en Grande-Bretagne, et oublie, ce faisant, comme par hasard, de nous informer sur ce qui se passe en Afrique francophone ou ailleurs en francophonie, n'avez-vous pas constaté cet ostracisme ?

- Si le drapeau européen est largement connu des Français et s'il est mis presque systématiquement à côté du drapeau français à chaque pavoisement, le drapeau de la Francophonie, lui, est totalement ignoré ; un drapeau qui représentera une communauté de plus de 750 millions de locuteurs francophones dans les années 2050 (Source UNESCO) et qui ainsi symbolise notre indépendance linguistique, ne mériterait-il pas plus d'honneur et de lisibilité, selon vous ?

- etc.

Bref, nous assistons en direct à un basculement linguistique et tout cela se fait sans que le peuple ait été mis au courant, sans qu'on lui ait demandé son avis, sans qu'on l'ait consulté.

Devant cette dictature qui avance à pas de velours, devant cette guerre qui ne dit pas son nom, il est temps, au nom des valeurs de la démocratie, de la liberté et des Droits de l'Homme - des valeurs que la classe politique française est si fière de vendre au monde entier -, qu'il soit organisé en France même, au nom de ces valeurs, un grand débat démocratique public sur la politique à adopter pour la langue française, pour la Francophonie, pour l'enseignement des langues étrangères dans nos écoles.  Puis pour clore les débats, nous demandons que soit organisé un référendum qui posera clairement deux questions aux Français :

Question n°1 : Voulez-vous que la France devienne petit à petit, en deux ou trois générations, un pays anglophone (anglais obligatoire à partir de la maternelle, enseignement en anglais, bilinguisation français-anglais de toutes les annonces publiques et privées, etc.) ? Bulletin : Oui, je veux que la France devienne un pays anglophone.

Question n°2 : Voulez-vous que la France reste une nation francophone et joue, en cela,  la carte de son indépendance linguistique en se tournant résolument vers la Francophonie et vers le plurilinguisme (enseignement pluriel des langues étrangères à l'école, sans que priorité soit donnée à l'anglais). Bulletin : Oui, je veux que la France reste une nation francophone.

Pour que cesse le pouvoir des "lobbyistes" anglo-saxons en France et en Europe, parce que le seul pouvoir légitime, c'est celui du peuple et parce que nous ne voulons pas de la dictature de velours qui est en train de se mettre en place partout, nous vous demandons, Monsieur le Député,  qu'au lieu de collaborer à l'anglicisation ambiante, vous participiez plutôt à organiser à la place un référendum national sur la question linguistique.

 Arrêtez l'hypocrisie avec l'anglais, mettez les cartes sur table, soyez honnête envers les Français, ne leur cachez pas le projet du basculement linguistique !

Dans l'attente de votre saine rupture avec la dictature des groupes de pression pro-anglais et de vous voir à l'œuvre pour l'organisation du référendum que nous demandons sur la question linguistique, nous vous transmettons nos salutations militantes et francophones.

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV (http://www.francophonie-avenir.com)

 

 

Deuxième  communiqué de l'A.FR.AV

publiposté dans le cadre de l'élection présidentielle :

 

Janvier 2012 :

Courriel ouvert à Monsieur Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP et Carpette anglaise 2011*.

Monsieur le Secrétaire général de l'UMP,

Monsieur la Carpette anglaise 2011,

Votre Parti politique a édité récemment un tract, tiré à 6 millions d'exemplaires, pour faire la propagande de Nicolas Sarkozy.

Force est de constater que vous avez employé dans ce tract, le mot anglais "E-MAIL", un mot anglais, alors qu'il existe un mot français qui est « COURRIEL », mot créé et utilisé par nos frères du Québec, adopté par l'Académie française et officialisé par les instances terminologiques de la République (Journal Officiel du 23 juin 2003).

Ce emprunt à l'anglais, n'est pas, hélas, contrairement à ce que vous pourriez nous dire, un petit détail, mais plutôt l'élément révélateur de ce qu'a été le quinquennat de Nicolas Sarkozy à l'égard de la langue française, de la Francophonie et du plurilinguisme, c'est-à-dire, un vrai désastre, pour ne pas dire un Waterloo linguistique.

 

 

Vous-même, M. Copé, vous venez d'obtenir le Prix de la Carpette anglaise 2011, *Prix d’« indignité civique » donné à un membre des élites françaises qui s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française. Vous avez obtenu ce Prix pour votre insistance à promouvoir l'anglais, de la maternelle aux grandes écoles, et pour votre souhait de faire de l'anglicisation de la télévision publique un des enjeux de votre parti et de l'élection présidentielle.

Comme vous, hélas, un tas d'angliciseurs se sont succédé dans les divers gouvernements qui ont fait le quinquennat de Nicolas Sarkozy :

- Valérie Pécresse, Carpette anglaise 2008, ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes. Elle n'a eu de cesse, aussi, de pousser nos universités à enseigner EN anglais ;

- Christine Lagarde, Carpette anglaise 2007, ex-ministre de l'Économie, avait tendance à communiquer en langue anglaise avec ses services à Bercy, à tel point que, selon le Canard enchaîné, celle-ci était surnommée "Christine The Guard" ;

- Xavier Darcos, ex-ministre de l'Éducation nationale, ex-ministre de la Francophonie (!), a reçu la mission, quelques mois seulement après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007, de faire de la France un pays bilingue (sous-entendu français-anglais), a aidé à instaurer l'anglais obligatoire en primaire dès le CE1, a promu les visioconférences en anglais pour déporter notre jeunesse francophone directement en Grande-Bretagne, a lancé le projet de vacances en anglais pour que les écoliers mal anglophonisés puissent rattraper leur retard ;

- Luc Chatel, actuel ministre de l'Éducation nationale, veut angliciser l'enfance dès l'âge de trois ans : « Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap. Je veux réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays », disait Luc Chatel, invité d'Europe1, le dimanche 23 janvier 2011. Le ministre de l'Éducation souhaite que cet apprentissage soit développé, « dès 3 ans », chez les enfants (http://www.lexpress.fr/actualite/politique/chatel-veut-instaurer-l-apprentissage-de-l-anglais-des-3-ans_955030.html) ;

- Rachida Dati a imposé l'anglais au concours d'entrée à l'École nationale de la magistrature ;

- Nadine Morano, en 2009, lors de l'Université d'été de l'UMP, à Seignosse, a commenté avec joie et en train le "I think, I work, I dance" qu'arborait fièrement la jeunesse UMP sur ses ticheurtes ;

- Bernard Kouchner, ex-ministre des Affaires étrangères ne perdait jamais une occasion à l'étranger de s'exprimer officiellement en anglais ;

- Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Francophonie (!), a célébré les futurs « bienfaits » du Protocole de Londres dans un article publié en septembre 2007 dans Le Monde (« Ratifions le protocole de Londres ! »), un Protocole qui, pourtant, rappelons-le, donne désormais force de loi en France à des textes rédigés en anglais.

- Jean-Louis Borloo, Carpette anglaise 2009, ex-ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, a signé, le traité de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dont la seule langue de travail est l’anglais, en invoquant l’urgence, alors que cinq pays importants ne l’avaient toujours pas signé au moment des faits ;

- Nous ne parlerons pas de notre Armée dont l'entrée dans l'Otan n'a fait qu'accélérer son processus d'anglo-américanisation, ni de nos scientifiques et chercheurs qui sont obligés de publier leurs travaux en anglais, ni de nos jeunes chanteurs qui chantent de plus en plus en anglais, ni des peuples francophones à travers le monde qui se demandent à quoi bon continuer à croire et à investir dans la langue française, alors que les Français, eux-mêmes, n'y croient plus, etc.

Pourtant tout avait bien commencé avec M. Sarkozy, lorsque dans son discours de Caen, prononcé le 9 mars 2007, il nous parla de la langue française, de sa volonté de lutter contre le tout anglais (de la langue unique), de son souhait de promouvoir la Francophonie et le plurilinguisme.

Voici trois phrases extraites de ce discours :

« Nous avons le devoir pour nos enfants, pour l’avenir de la civilisation mondiale, pour la défense d’une certaine idée de l’homme, de promouvoir la langue française ».

« Le français, c’est l’âme de la France, c’est son esprit, c’est sa culture, c’est sa pensée, c’est sa liberté. C’est le droit de penser autrement que selon la pensée dominante. La diversité linguistique, c’est la condition de la diversité culturelle et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La langue n’est pas une marchandise, la langue n’est pas une technique ».
comme :
« L’obsession d’une langue unique au prétexte de l’efficacité est un leurre qui masque les effets de domination de la pensée unique dont la langue unique est l’antichambre. Mais l’efficacité n’est même pas prouvée : la Renaissance où tout le monde s’est mis à penser et à écrire dans sa langue nationale fut plus féconde pour la pensée humaine que les longs siècles de domination exclusive du latin, comme si la créativité était bel et bien inséparable de la diversité ».

(Pétition pour demander au président de la République, Nicolas Sarkozy, de respecter ses engagements électoraux en matière de langue française, de Francophonie et de lutte contre le tout anglais.)
Comme par hasard, la vidéo du discours du 9 mars 2007 de Nicolas Sarkozy à Caen n'est plus visible sur le site de l'Élysée (http://sarkozy-2007.over-blog.com/article-5957543.html). Serait-ce pour qu'on oublie ce qu'il a dit aux Français ce jour-là, pour enlever une preuve flagrante qu'il leur a menti et qu'il a, ce faisant, escroqué tous ceux qui, à partir de ce discours, ont décidé de voter pour lui en 2007 ?

 

Mais comme nous sommes sous le règne de la pensée et de la langue uniques, vos camarades du Parti socialiste ne sont pas en reste, non plus, hélas, en matière d'anglicisation et de destruction de la langue française :

 

- Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste (et ses conseillers en communication), a été nommée Carpette anglaise 2010, pour « leur recours systématique à des slogans anglo-saxons (du "care" à "What would Jaurès do ?") ».

 

   

 

    

 

- Quant au candidat François Hollande, il n'a rien mis dans son programme électoral, bien sûr, pour venir au secours de la langue française, mais, par contre, dans son engagement n°56, il nous dit qu'il signera pour la France, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Apparemment, donc, la question linguistique pour M. Hollande se résume à la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, marquant ainsi son intérêt à vouloir préserver la diversité des langues dans le contexte français plutôt que dans le contexte de la communication internationale. Il est triste, tout de même, que ce monsieur n'ait pas l'air d'avoir compris que le combat linguistique prioritaire aujourd'hui, c'est d'assurer la diversité linguistique dans la communication internationale et d'y maintenir pour cela, coûte que coûte et entre autres langues, la présence de la langue française. De plus, pourquoi remet-il sur le tapis, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, alors que cette Charte a été jugée anticonstitutionnelle en 1999 par le Conseil constitutionnel ? Va-t-il changer alors la Constitution française pour être agréable aux antirépublicains que sont les ethno-régionalistes ? Pourtant, quand on est un apôtre de la laïcité, comme ce monsieur aime à le dire, on laisse les langues régionales là où elles sont, avec les croyances religieuses de chacun, c'est-à-dire dans l'intime de chaque Français. Libre à chacun de pratiquer ou de ne pas pratiquer une religion, libre à chacun de pratiquer ou de ne pas pratiquer une langue régionale,  la République, elle, s’oppose à ce que soient reconnus des droits collectifs à quelque groupe que ce soit, qu'il soit religieux, linguistique ou autre. Mais M. Hollande, du haut de son nuage, sait-il vraiment ce qu'est la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ? Sait-il que si elle était appliquée en France, elle entraînerait une libano-balkanisation du pays, la fin de la République, une et indivisible, l'éclosion des euro-régions et, au final, dans le chaos linguistique et politique ainsi engendré, le triomphe de l'anglais (encore), car cette langue deviendrait alors le seul élément fédérateur de la tour de Babel incontrôlable que serait devenue la France ethnique des Régions ?

 

Bref, UMP et PS, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, semblent être d'accord sur une chose : il faut enterrer la langue française, ne pas parler de la Francophonie et détourner l'enseignement des langues étrangères (au pluriel) en France par l'enseignement de l'anglais (au pluriel) : l'anglais en maternelle, l'anglais en primaire, l'anglais au lycée (l'anglais est même présent au CAP de carrosserie), l'anglais dans nos universités, l'anglais à la télévision, l'anglais au jardin, l'anglais à la pêche, l'anglais au supermarché, etc.

 

Récemment à la télévision, sur Arte - la chaîne publique franco-allemande qui en été nous parle des "Girls of the Summer" (trouvez l'erreur) -, fut diffusé un reportage sur l'obsolescence programmée des ampoules. Une arnaque à l'échelon mondial qui consista, dans les années 20 - par le biais d'accords secrets passés entre fabricants d'ampoules (cartel Phœbus) -, à ne fabriquer que des ampoules à durée de vie limitée à 500 heures au maximum (cela, bien sûr, pour que les consommateurs aient à en acheter beaucoup plus fréquemment), alors que l'on savait produire des ampoules qui durent plus de 100 000 heures ? À partir de ces accords, tous les industriels du monde qui fabriquèrent des ampoules à durée de vie supérieure à 500 heures eurent des amendes que le cartel, tels des mafieux, n'hésita pas à leur donner.

Sur le même canevas, nous avons l'impression aujourd'hui, qu'il y a eu des accords secrets pour imposer le basculement linguistique des pays non-anglophones vers l'anglais. En effet, la politique du tout anglais développée dans tous les pays européens depuis ces dernières années, ne peut pas être le fruit du hasard, mais bien la résultante d'accords secrets, tout à fait anti-démocratiques, évidemment, des accords qui se sont faits dans le dos des peuples, sans les consulter, par une oligarchie supranationale de type Davos, Bilderberg, Council on Foreign Relations, Goldman Sachs, etc.

Nous sommes, à n'en pas douter, devant un déni de démocratie, devant un viol inqualifiable de souveraineté des peuples et, dans ce contexte-là, comment ne pas faire un parallèle entre la mise en place programmée de l'anglais partout et la pensée unique que l'oligarchie mondialiste autoproclamée veut imposer à toute l'humanité ?

Langue unique, pensée unique, gouvernement unique, la dictature n'est pas loin !

 

En espérant que ce courriel aura suscité quelque envie de Résistance aux femmes et aux hommes encore libres de notre pays, et dans l'espoir que vous-même vous vous libériez de l'anglomanie qui vous habite, je vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire général de l'UMP, Monsieur la Carpette anglaise 2011, l'expression de mes sentiments francophones.

 

Vive la langue française,

Vive la Francophonie,

Vive le monde dans sa diversité linguistique et culturelle.

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV (http://www.francophonie-avenir.com)

 

 

 

Troisième  communiqué de l'A.FR.AV

publiposté dans le cadre de l'élection présidentielle :

 

Février 2012 :

 

 

 

 

 

Nicolas Sarkozy veut faire de la France un pays bilingue,

comprenez,

un pays bilingue français-anglais !

Les Preuves :

- Xavier Darcos, ex-ministre de l'Éducation nationale, ex-ministre de la Francophonie (!), a reçu la mission, quelques mois seulement après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007, de faire de la France un pays bilingue (sous-entendu français-anglais), a aidé à instaurer l'anglais obligatoire en primaire dès le CE1, a promu les visioconférences en anglais pour déporter notre jeunesse francophone directement en Grande-Bretagne, a lancé le projet de vacances en anglais pour que les écoliers mal anglophonisés puissent rattraper leur retard ;  

 

- Luc Chatel, actuel ministre de l'Éducation nationale, veut angliciser l'enfance dès l'âge de trois ans : « Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap. Je veux réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays », disait Luc Chatel, invité d'Europe1, le dimanche 23 janvier 2011. Le ministre de l'Éducation souhaite que cet apprentissage soit développé, « dès 3 ans », chez les enfants (http://www.lexpress.fr/actualite/politique/chatel-veut-instaurer-l-apprentissage-de-l-anglais-des-3-ans_955030.html). En février 2012, le ministre est fier d'annoncer le lancement du service universel d'apprentissage de l'anglais "English by Yourself" créé par le Cned ;

 

Rappel : Le bilinguisme (langue nationale + langue du plus fort du moment) est une période de transition consistant à préparer la population au basculement vers la langue du plus fort du moment. Les francophones de l'Ouest-canadien et de Louisiane, ont perdu le français selon ce principe. Au début du processus, ils ont tous été conviés à devenir de parfaits bilingues français-anglais, puis, peu à peu, les services en français ont disparu (pas rentables, leur a-t-on dit), les écoles francophones ont fermé et puisque tout le monde connaissait l'anglais, l'unilinguisme anglophone est devenu la règle dans tout, sonnant ainsi la mort de notre langue dans l'Ouest-canadien. Aujourd'hui, pour faire disparaître le dernier bastion francophone d'Amérique du Nord, ce n'est pas par hasard, que le gouvernement Charest (John James Charest, actuel Premier ministre du Québec, est un ami de Nicolas Sarkozy !) veut imposer le bilinguisme précoce français-anglais partout dans les écoles du Québec. 

 

Et comme par hasard,

 la France, représentée

 cette année

 par la chanteuse Anggun et

 sa chanson "Echo (You and I)",

 chantera

 en bilingue français-anglais

 au Concours de l'Eurovision

 de la chanson.

 

Qui a donné l'autorisation à Nicolas Sarkozy de faire de la France un pays bilingue français-anglais ? - Peut-être des "machins" de l'oligarchie mondialiste du style Davos, Bilderberg, Council on Foreign Relations, Goldman Sachs, UE, etc.  Quelle est la légitimité de cette décision ? - Aucune (son programme de 2007 disait même tout le contraire, voir le discours de Caen du 9 mars 2007). Le peuple a-t-il été consulté ? - Non. Y a-t-il eu un référendum, un débat public ? - Non. Est-ce que le parlement a voté et a approuvé notre anglicisation ? - Non.

Alors, pour dire résolument « NON » à la France bilingue français-anglais de Nicolas Sarkozy, merci de demander aux candidats à l'élection présidentielle, de tenir compte, dans l'élaboration de leur programme politique, des points ici soulevés et de ne pas voter pour celui qui n'en tiendrait pas rigueur :

 

- Faire marcher la France sur ses deux jambes : l’Europe, d’une part, dans la coopération entre nations européennes, et la Francophonie, d’autre part, dans la coopération fraternelle et solidaire que nous devons avoir avec l’ensemble des pays francophones. De plus, lorsqu'un drapeau européen flottera à côté d’un drapeau français, obligatoirement devra flotter à ses côtés, le drapeau de la Francophonie.

 

- Condamner, et rendre illégal, le bilinguisme français-anglais partout sur le territoire français et exiger que sur l’espace public lorsqu’une traduction d’un texte français est nécessaire, celle-ci devra s’opérer en au moins deux langues étrangères (pareille obligation sera faite dans nos aéroports).

 

- Remettre l’enseignement du français prioritaire en primaire, y enlever l’enseignement de l’anglais pour le remplacer par un enseignement général sur les langues du  monde (sans oublier l’espéranto), favoriser, dès l’entrée en 6e l’apprentissage d’une langue internationale qui ne soit pas forcément l’anglais, ne pas donner le baccalauréat aux  élèves qui n’auraient pas obtenu la moyenne en dictée lors de l’épreuve, réaffirmer, haut et fort, que la seule langue de l’enseignement en France, c’est le français.

 

- Cesser de donner de l’argent public aux entreprises et aux artistes qui préfèrent utiliser l’anglais plutôt que le français dans leurs créations, dans la dénomination de leurs produits, de leur enseigne, de leur raison sociale, etc. (Pas d’argent public, par exemple, pour un chanteur français qui chanterait en anglais. Ni de récompenses publiques a des chanteurs français qui chantent en anglais. En effet, pourquoi a-t-on remis une Victoire de la Musique, c'est-à-dire un encouragement à continuer, à Izia, au groupe Justice et au Marseillais Jehro, alors que ceux-ci chantent en anglais et ne contribuent donc aucunement au rayonnement  et à la sauvegarde de notre langue sur le plan national et international).

 

- Exiger de nos hommes politiques, de nos diplomates, de nos militaires, de nos coopérants, de ne pas s’exprimer en anglais lorsqu’ils ne sont pas en pays anglophones. Exiger d’eux également qu’ils s’expriment en français dans les grandes instances internationales où notre langue à un statut de langue officielle.

 

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV (http://www.francophonie-avenir.com)

 

 

 

Quatrième  communiqué de l'A.FR.AV

publiposté dans le cadre de l'élection présidentielle :

 

 

Mars 2012

Langue française et anglicisation, sujets tabous !

Alors qu'il y a aujourd'hui plus de mots anglais sur les murs de Paris qu'il n'y avait de mots allemands sous l'Occupation nazie (dixit le philosophe, l'universitaire et l'historien, Michel Serres), ... pourquoi aucun candidat à la Présidence de la République ne dénonce-t-il l'anglicisation de notre pays, le recul de la langue française et la mise sous silence de la Francophonie ?

 

- Pourquoi Nicolas Sarkozy, entre autres actions anglicisantes1, emploie-t-il les termes anglais "e-mail" et "newsletter" dans son site de campagne, alors qu'il existe des termes français officiels qui sont « COURRIEL » et « INFOLETTRE » ? Comment peut-on vanter, en toute cohérence, le « Fait en France », alors que par ailleurs, on est consommateur-importateur de mots anglais ?

(http://www.lafranceforte.fr/)

- Pourquoi François Hollande et le PS, n'ont-ils guère l'air de s'intéresser à la langue du peuple ?

 

- Pourquoi la France doit-elle accepter le bilingue colonial français-anglais ?

 

 

 

Cette année, La France

chantera

en bilingue français-anglais

au Concours de l'Eurovision

de la chanson,

POURQUOI ?

 

 

Rappel : Le bilinguisme (langue nationale + langue du plus fort du moment) est une période de transition consistant à préparer la population au basculement vers la langue du plus fort du moment. Les francophones de l'Ouest-canadien et de Louisiane, ont perdu le français selon ce principe. Au début du processus, ils ont tous été conviés à devenir de parfaits bilingues français-anglais, puis, peu à peu, les services en français ont disparu (pas rentables, leur a-t-on dit), les écoles francophones ont fermé et puisque tout le monde connaissait l'anglais, l'unilinguisme anglophone est devenu la règle dans tout, sonnant ainsi la mort de notre langue dans l'Ouest-canadien.

 

- Pour information, voici pourquoi Marianne est en colère ?

 

- et pourquoi ceux qui ont quitté leur burqa, leur niqab, leur cagoule et Cie, le sont aussi :

 

- Enfin, voici les propositions de l'A.FR.AV pour tenter d'endiguer le raz de marée anglophone, propositions que nous aimerions voir reprises dans les programmes de chaque présidentiable :

- Faire marcher la France sur ses deux jambes : l’Europe, d’une part, dans la coopération entre nations européennes, et la Francophonie, d’autre part, dans la coopération fraternelle et solidaire que nous devons avoir avec l’ensemble des pays francophones. De plus, lorsqu'un drapeau européen flottera à côté d’un drapeau français, obligatoirement devra flotter à ses côtés, le drapeau de la Francophonie.

 

 

- Condamner, et rendre illégal, le bilinguisme français-anglais partout sur le territoire français et exiger que sur l’espace public lorsqu’une traduction d’un texte français est nécessaire, celle-ci devra s’opérer en au moins deux langues étrangères (pareille obligation sera faite dans nos aéroports où le bilinguisme français-anglais doit disparaître).

 

 

- Remettre l’enseignement du français prioritaire en primaire, y enlever l’enseignement de l’anglais pour le remplacer par un enseignement général sur les langues du monde (sans oublier l’espéranto), favoriser, dès l’entrée en 6e l’apprentissage d’une langue internationale qui ne soit pas forcément l’anglais, ne pas donner le baccalauréat aux élèves qui n’auraient pas obtenu la moyenne en dictée lors de l’épreuve, réaffirmer, haut et fort, que la seule langue de l’enseignement en France, c’est le français.

 

 

- Cesser de donner de l’argent public aux entreprises et aux artistes qui préfèrent utiliser l’anglais plutôt que le français dans leurs créations, dans la dénomination de leurs produits, de leur enseigne, de leur raison sociale, etc. (Pas d’argent public, par exemple, pour un chanteur français qui chanterait en anglais. Ni de récompenses publiques a des chanteurs français qui chantent en anglais. En effet, pourquoi a-t-on remis une Victoire de la Musique, c'est-à-dire un encouragement à continuer, à Izia (fille de Jacques Higelin !), au groupe Justice et au Marseillais Jehro, alors que ceux-ci chantent en anglais et ne contribuent donc aucunement au rayonnement et à la sauvegarde de notre langue sur le plan national et international ?).

 

- Exiger de nos hommes politiques, de nos diplomates, de nos militaires, de nos coopérants, de ne pas s’exprimer en anglais lorsqu’ils ne sont pas en pays anglophones. Exiger d’eux également qu’ils s’expriment en français dans les grandes instances internationales où notre langue à un statut de langue officielle.

 

 

En vous remerciant de votre attention et dans l'attente de vos actions.

 

 

Vive la langue française,

Vive la Francophonie,

Vive le monde dans sa diversité linguistique et culturelle.

 

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV (http://www.francophonie-avenir.com)

 

 

Cinquième  communiqué de l'A.FR.AV

publiposté dans le cadre de l'élection présidentielle :

 

Avril 2012 :

Pendant que nos politiciens parlent... nos jeunes chantent en anglais !

Alors que l'UMP et le PS s'affrontent dans le cadre du second tour de l'élection présidentielle afin que les Français puissent choisir entre les candidats de ces deux Partis politiques, celui qui sera le futur président de la République le 6 mai prochain, nos jeunes sont de plus en plus nombreux à chanter en anglais.

Et s'ils chantent en anglais, renonçant ainsi à s'exprimer dans la langue de leurs pères, dans la langue de la République, dans la langue de la Nation, dans la langue de la Francophonie, dans notre langue internationale, c'est bien à cause de l'UMP et du PS, qui ont, par leurs gouvernances successives, introduit l'anglais massivement dans le système éducatif français.  

Merci, M. Lionel Jospin vous qui avez été le premier à introduire massivement l'enseignement de l'anglais dans le primaire.

Merci, M. Allègre vous qui avez dit le premier qu'il fallait cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère en France.

Merci, M. Darcos vous qui avez aidé à instaurer l'anglais obligatoire en primaire dès le CE1 (c'est-à-dire dès l’âge de 7 ans pour nos enfants !), vous qui avez promu les visioconférences en anglais pour déporter notre jeunesse francophone directement en Grande-Bretagne, vous qui avez lancé le projet de vacances en anglais pour que les écoliers mal anglophonisés puissent rattraper leur retard.

Merci, Mme Pécresse vous qui avez déclaré que le français était une langue en déclin, qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes et qui  n'avez eu de cesse de pousser nos universités à enseigner EN anglais.

Merci, M. Chatel vous qui voulez angliciser nos enfants dès l'âge de trois ans : « Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap. Je veux réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays », disiez-vous sur Europe1.

Merci Mme Dati  vous qui, maire du 7e à Paris, n'avez de cesse de promouvoir l'anglais précoce dans les écoles maternelles de votre arrondissement.

Merci à tous, grands collaborateurs face à l'occupation linguistique de l'anglo-américain en France, nos jeunes maintenant, « grâce » à vous ne maîtrisent plus le français et sont colonisés par l'anglais, à tel point que pour certains (et ils sont de plus en plus nombreux) il est inconcevable de chanter en français !

Regardez ce qui se passe actuellement au Festival de Bourges. Ouvrez les yeux, descendez de votre nuage, le nombre de jeunes chanteurs « Français » qui chantent en anglais y est presque majoritaire.

Est-il normal, qui plus est, que l'argent public, l'argent de nos impôts, serve à financer un tel festival, un festival qui contribue à promouvoir des chanteurs qui jouent contre les intérêts linguistiques et culturels de la France ?

- Quand allez-vous dire : « Ils ignorent notre langue, ignorons-les et pas d'argent public pour les aider à se produire ou à se faire connaître ? »

- Jamais ?

- Alors, JAMAIS plus je ne voterai pour vous.

 

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV (http://www.francophonie-avenir.com)

 

 

 

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