DISCRIMINATION  LINGUISTIQUE

   DE  LA  COMMISSION  EUROPÉENNE  (année 2004)

L'ANGLAIS  UNE  HÉGÉMONIE  EN  EUROPE  ?

novembre  2004

Pour Jean-Pierre Digard, l’hégémonie de l’anglais est sans équivoque et regrettable. Il s’insurge contre la publication du premier « Que sais-je ? » en anglais au motif que « cette publication inscrit la collection dans la modernité », selon son éditeur. Et aussi contre le fait que les demandes de subventions, à Bruxelles, sont faites en anglais, que les dossiers de candidature au CNRS sont bilingues depuis cette année, ou que dans La Recherche, les résultats français ne sont même plus cités. Pour lui, cette hégémonie risque d’atrophier la pensée d’un locuteur qui ne maîtrisera pas l’anglais. Le français doit demeurer une langue officielle de l’Europe et être ainsi le « bouclier » de la diversité linguistique.

Envoi de Germain PIRLOT  (pour lire le message, cliquez ici)

DEMANDONS  À  BARROSO

septembre  2004

Il faut demander à Barroso des garanties pour le français et pour le multilinguisme, en l'absence desquelles il faut le renvoyer chez lui avec toute la nouvelle Commission. (...)

Anna-Maria CAMPOGRANDE (pour lire le message, cliquez ici)

MAUVAISES  LANGUES  !

septembre  2004

Jaromir Kohlicek, l'un des députés tchèques au Parlement européen, n'aime pas faire de vacheries. Il y en a quand même une qui le démange. Il songe à s'adresser à la Commission des transports et du tourisme, dont il est membre, en... tchèque ! Il ne sera compris que par ses compatriotes. Les autres n'entendront que le silence dans leurs casques ; il n'y aura personne pour traduire ses propos. Avant l'élargissement, Bruxelles avait promis que les langues des nouveaux pays deviendraient, dès le 1er mai, langues officielles des institutions européennes. Force est de constater que cette décision est restée lettre morte.

Henri MASSON (pour lire le message, cliquez ici)

POUR  UNE  POLITIQUE  LINGUISTIQUE  EUROPÉENNE

septembre  2004

L’environnement linguistique et culturel mondial et surtout celui de l’Europe en marche souffre, depuis un certain temps, d’une pollution de plus en plus inquiétante, celle de la langue unique qui véhicule la pensée unique de la globalisation. Or , si l’hégémonie d’une seule langue et d’une seule culture constitue un problème pour les Pays du monde entier,  pour l’Europe,  confrontée aux problématiques d’un processus d’intégration avancé, constitue une véritable catastrophe. Ce fait est, en réalité, de nature à placer dans le berceau de l’Europe réunifiée le germe de la discorde et du conflit et d’en entraîner, à terme, la balkanisation.(Propos de Mme Anna Maria Campogrande)

Envoi de Germain PIRLOT  (pour lire le message, cliquez ici)

 QUELLE(S)  LANGUE(S)  POUR   L'EUROPE  DES  25  ?

août  2004

En visitant le Parlement européen,  on peut  voir une deuxième rangée de cabines d’interprétation dans le grand hémicycle. C’est, qu’en effet, de 11 langues officielles  l’Union européenne  est passée  à  21 depuis le 1er mai, date officielle de l’élargissement. Mais dans ce cas on peut se risquer à dire que le nombre ne fait pas la force. Comment débattre ou communiquer par interprètes interposés quand il faut en plus  pour certaines langues (le letton ou le maltais)  passer  par une langue pivot ? Le Conseil européen n’a pas répondu à cette embarrassante  question.

Claire GOYER (pour lire le message, cliquez ici)

LA  COMMISSION  EUROPÉENNE  FAVORISE  L'ANGLAIS  EN  ASIE  !

août  2004

Lorsqu'en 1993, j'ai participé à une mission des Nations-Unies pour relancer la coopération éducative au Cambodge, j'ai constaté qu'on contraignait alors nos gendarmes français expatriés à former en anglais seulement, des homologues cambodgiens qui eussent au moins aussi bien compris le français ! Notre gouvernement d'alors n'avait pas cru bon de protester et de rappeler que le français était une des langues officielles et de travail de l'ONU, que l'on était dans un pays qui venait de (ré)adhérer à la Francophonie, et que l'aide fournie était payée essentiellement par le contribuable français!...

Albert SALON (pour lire le texte, cliquez ici)

À  NOUS  LA  PAROLE  :  POUR  OU  CONTRE  L'ANGLAIS,  LANGUE  DE  L'EUROPE ?

juillet  2004

Sondage : Pensez-vous que l'anglais doive devenir la langue officielle unique de l'Union européenne ?

Ce sondage a été organisé par le Parti Socialiste Européen (PSE)

Jean-Pierre COLINARO (pour lire le message, cliquez ici)

M.  KINNOCK,  COMMISSAIRE  EUROPÉEN  ET  PATRON  DU  "BRITISH  COUNCIL"  ?

juillet  2004

M. Neil Kinnock, responsable des Services linguistiques, du Personnel, de l’Administration et de l'Informatique, au sein de la Commission, qui au cours de ses dix ans passés dans cette institution ne nous a jamais fait l'honneur de nous parler une autre langue que la sienne, a été nommé grand patron du British Council, institut chargé de promouvoir la langue et la culture de son propre pays, à partir du 1er novembre 2004, au lendemain de son départ de la Commission.

Anna-Maria CAMPOGRANDE (pour lire le message, cliquez ici)

POUR  UNE  ORGANISATION  MONDIALE  DES  LANGUES

juin  2004

La situation linguistique n'est jamais que l'illustration d'une réalité mondiale, celle de ce marché aux langues sur lequel certaines sont mieux cotées que d'autres, pour des raisons historiques, économiques, démographiques qu'il
est inutile de rappeler ici. L'ennui est que ce marché qui s'impose à l'Europe est nié, contre toute évidence, par le discours de l'Europe, et que cette négation, ou cet aveuglement, ne peut que renforcer le marché et mener, à terme, à la domination d'une seule langue, l'anglais. Les hommes politiques, qui ne sont pas nécessairement polyglottes, parlent cependant tous la langue de bois, particulièrement en ce domaine, ce qui leur permet d'oublier la réalité : trop de plurilinguisme institutionnel et coûteux ne peut que mener au monolinguisme.(..)

Envoi de Germain PIRLOT  (pour lire le message, cliquez ici)

DU  CHÔMAGE  EN  PERSPECTIVE !

juin  2004

Comme nous allons tous parler l'anglais, les professeurs de langues de la Commission européenne sont en effet devenus superflus ! 

Envoi de Germain PIRLOT  (pour lire le message, cliquez ici)

ON  NOUS  COLONISE,  IL  FAUT  TOUT  FAIRE  POUR  EMPÊCHER  CELA !

mai  2004

(...) Dans le domaine linguistique, subtilement, sournoisement, sans aucune discussion publique, on s’est employé à survaloriser l’anglais et sa prééminence sur toutes les autres langues des pays membres. Dès aujourd’hui, il est plus facile à un Anglais de trouver un emploi à Bruxelles qu’à l’un des citoyens de n'importe quel autre pays de l’Union, y compris de Belgique. Nous sommes en train de devenir des citoyens de seconde classe dans nos propres pays.

Tous les mensonges relatifs aux coûts et à l’efficacité ne sont que des attrape-nigauds Les coûts du maintien du multilinguisme ne sont que d’environ deux euros par an et par Européen. Le fait est que l’on adopte en même temps une solution de type soviétique (nous sommes tous égaux, mais les Russes sont plus égaux que les autres) que l’on impose selon la technique masquée, mais implacable des «relations publiques» américaines.(...)

Albert SALON (pour lire le texte, cliquez ici)

NOUVELLE  ATTEINTE  AU  STATUT  DU  FRANÇAIS  COMME  LANGUE  OFFICIELLE

mai  2004

Une directive porte un nouveau coup au statut de langue officielle du français en France (ainsi d'ailleurs qu'à celui de toutes les langues officielles des États membres sur leurs territoires respectifs). En effet, alors qu'une directive du 28 mai 2001 permettait aux États membres d'accepter l'usage d'une langue usuelle en matière financière (en fait l'anglais) comme langue du prospectus, la directive du 4 novembre 2003 franchit une étape supplémentaire en imposant désormais à ces mêmes États membres d'accepter que ledit prospectus soit exclusivement rédigé en anglais ("une langue usuelle dans la sphère financière internationale" pour reprendre la terminologie européenne).

Jean-Charles FOUSSAT  (pour lire le message, cliquez ici)

LA  COLONISATION  EST  ARRIVÉE  JUSQU'À  LA  CENTRALE  TÉLÉPHONIQUE  !

mai  2004

À partir du 1er mai, les opérateurs de la centrale téléphonique de la Commission européenne ont reçu instruction de répondre uniquement en anglais.

Jusqu'ici, depuis la fondation des institutions européennes, ont répondait en français, par respect au pays d'accueil, et on passait à une autre langue dès que l'interlocuteur en faisait sentir le besoin.

Envoi de Germain PIRLOT  (pour lire le message, cliquez ici)

LE  SITE  EUROPA  POUR  LES  JEUNES,   ENTIÈREMENT  EN  ANGLAIS !

mars  2004

Si les institutions européennes sont aujourd’hui en complète rupture avec la réalité européenne et en particulier avec les opinions publiques européennes, elles le doivent en partie à leur isolement croissant dans leur bulle monolingue anglophone.

Envoi de Claire Goyer (pour lire le message, cliquez ici)

LE  FRANÇAIS  RECULE  DANS  LES  INSTITUTIONS  EUROPÉENNES

février  2004

L'entretien entre le président de la Commission européenne, Romano Prodi et le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, sur la violation du pacte de stabilité, s'est bien tenu en français, en septembre 2003.

Mais le communiqué de la Commission n'a été publié qu'en anglais.

Germain PIRLOT (pour lire le communiqué, cliquez ici)

 DISCRIMINATION  LINGUISTIQUE  DE  L'UNION-EUROPÉENNE

février  2004

Voici quelques questions de parlementaires européens au sujet de la discrimination linguistique telle qu'elle se pratique à Bruxelles (UE).

Germain PIRLOT (pour lire le message, cliquez ici)

L'ANGLAIS  S'IMPOSE  AUX  PORTES  DE  L'EUROPE  !

janvier  2004

L'anglais pourrait s'imposer bientôt à toutes les portes d'entrée de l'Union européenne. Conséquence d'une décision d'harmonisation prise en petit comité d'experts.

Envoi de Françoise MORVAN (pour lire le message, cliquez ici)

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